MOI - ICH
Bienvenue dans mon nouveau chez moi !
Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...
Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.
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Ce n'est donc pas...
... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.
Mais c'est...
...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.
Donc,
les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....
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La grenouille et le Français….
- Par LESTEL Christian
- Le 02/11/2010
- Dans BLOG
La grenouille et le Français….
Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s'extraire de la marmite.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.. Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte ". Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20,30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire dramatiques. Le gavage permanent d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses entre le réel et le virtuel, entre les films et la réalité.
L'énergie nucléaire, les engrais chimiques, les clonages, le génie génétique, ont grignoté progressivement notre libre arbitre au point qu'il est devenu illégal de vouloir manger bio, condamnable de vouloir échapper aux vaccinations.
Mais le meilleur est à venir, car voici qu’arrivent les puces " Verchip ", microprocesseurs, de la taille d'un grain de riz, mises au points par la société Applied Digital Solutions, en Floride. Ces puces dont implantées sous la peau et émettent un signal lisible par un décodeur spécial qui identifie tous nos paramètres sociaux, médicaux et autres...
Les malades en sont les premiers "bénéficiaires" aux Etats-Unis. L'implantation coûte 200 dollars, plus 19 dollars d'abonnement mensuel pour l'entretien des bases de données. Vos enfants seront la prochaine cible. Pratique, n'est ce pas ? Et puis bientôt, ceux qui refuseront perdront l'accès aux établissements publics, aux autoroutes, aux banques ; sur les routes, la police vérifiera si vous avez bien votre puce et si elle est à jour.
Lorsque ces choses avaient été annoncée s pour la première fois, c'était pour demain. Là, c’est pour aujourd’hui. Alors, si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.
La France a déjà basculé dans une forme de régime autoritaire sous tutelle US. Les Français se comportent de la même manière que la grenouille. Ils tolèrent la destruction progressive de leurs libertés. Ils ont déjà largement dépassé le seuil du tolérable et ne réagissent pas… ne réagissent plus... Mais pouvons-nous seulement encore réagir ?
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Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
- Par LESTEL Christian
- Le 02/11/2010
- Dans BLOG
Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
La misère n’est en rien moins forte au mois d’août. Six millions trois cent mille français sans travail, sans revenu, si ce n’est quelques centime d’euros, en laiton marron.
Certains peu miséreux ont démocratiquement la tâche de supprimer ce cancer social qui ne cesse de métastaser. Passant leur temps et l’argent de la République à nourrir leurs riches bienfaiteurs, ils sont bien obligés d’affirmer à grands coups de menton et de télévision un mensonge tout ce qu’il y a de plus énorme.
Oyez, oyez, les pauvres ! Vous êtes égaux dans une indigne misère, mais parmi vous il y en a qui sont encore plus égaux, encore plus pauvres. Et les véritables responsables de votre misère actuelle, ce sont eux !
Est-ce que ce sont eux qui détournent des milliards d’euros ? Non. Est-ce qu’ils maintiennent des milliers de gens à la rue en refusant de construire des logements sociaux ? Non. Est-ce qu’ils ont des rémunérations que 99,9% n’auront jamais, des logements, des prêts à taux zéro, les honneurs et les micros ? Encore non. Est-ce qu’ils volent massivement ? Ben, non. Est-ce qu’ils imposent leur mode de vie aux autres ? Non, pourquoi ? Est-ce qu’ils dilapident des milliards dans des guerres lointaines pour tester des armes de morts encore plus mortelles et protéger les champs de came qui iront doper leurs électeurs et infecter les circuits boursiers ? Euh ! Non. Est-ce qu’ils sont souvent coupables d’actes répréhensibles à grande échelle, comme déclarer une guerre sur des preuves totalement fabriquées ? A ma connaissance, non.
Ils n'ont rien de chez nada, même pas un avion en papier ou un tank en plastique. Ils vivent obliquement, si on peut dire, parce que la plupart du temps les gens les regardent de travers. Ils sont sans maison, sans pelouse, sans chien et même sans Drucker, des fois. Ils n’ont pas de pays unique. Ils sont les voyageurs d’une diaspora en dehors de nos sociétés barricadées, très pauvres et massivement rejetés par ceux-là même qui ont institutionnellement pour tâche de l’accueillir dans nos villes. Ils ont souvent fui la faim et les massacres. Dernièrement encore, puisqu’il paraît que l’Europe s’est embrasée du côté des Balkans, grâce à d’autres qui savaient exciter les « bêtes » de chez eux.
Mais il paraît, aux yeux des mercenaires de la stigmatisation bien de chez nous, des professionnels du baratin de foire (pardon aux forains), des Palin en tricolore, des Vanneste, Hortefeux, Lefebvre, Ciotti et d’autres qui ont aussi le pied dans la porte du remaniement ministériel à venir, que se sont eux. Sarkozy de Nagy-Bocsa (nom complet de notre Président) a baissé le pouce comme les Empereurs romains.
Vous voyez les étrangers au bout de la ville avec leurs caravanes et leurs Mercedes ? Ce sont eux, puisqu’on vous le répète ! D’ailleurs, ils sont en train de solder leurs baraques à frites pour s’acheter des maisons "Phénix", ça veut bien dire qu’ils préparent des gros coups. La carte, on s’en fout. Z’avez vu leur accent, z’avez vu comment ils s’habillent ? Des français comme ça, pas chez moi !
Quelques mots, quand même, à tous les amis aveugles de ces lois qui définissent comme pas français et dangereux à peu près tout ce qui n’a pas le profil « Neuilly-bienfaiteur UMP ». Un peu d’ammoniaque pour tous ceux qui bouclent les fins de mois en allant taper le voisin, en se glissant dans les files des Restos du cœur, tous ceux qui font des déménagements au black ou des ménages à 5€/h, en attendant de vendre leurs dents. Rien qu’une petite mise au point pour ceux qui sont positifs aux sondages bidonnés de l’IFOP et de tous ces sondeurs lancés par l’UMP, par exemple le fondateur d’Opinion Way, Cazenave, qui a commencé sa carrière au cabinet de Longuet, président du groupe UMP au Sénat et fondateur du groupuscule fasciste Occident.
Parce que j’en ai un peu assez de les voir se faire du mal en crachant dans le vent.
Karcheriser les villes et les campagnes en chœur avec leurs idoles à postillons ne les empêcheront pas de se retrouver un jour à la rue, sous l’insupportable regard des normaux.
Il suffit d’une perte d’emploi qui se décline en crise financière et affective. On ne peut plus honorer les traites, on ne peut plus tenir son couple, retenir sa vie qui part en miettes dans la bonde de l’évier, avec le fond de whisky.
Là où on peut vomir toute espérance, ils deviendront plus sales et paumés à chaque minute qui se barre sans retour. Ils se verront tourner autour du Pôle, avant de faire la queue devant les foyers d’hébergement. Ils se retrouveront contrôlés, tutoyés, bousculés, par cette même « police » qui assurait leur sécurité contre cette même armée des ombres dont ils font maintenant partie.
Ils seront obligés de dire merci au « rebeu » ou au « renoi » qui a encore un fond de rouge. Ils passeront plus de nuit à cuver qu’ils ne le souhaitaient, quand la cuite était joyeuse à encourager Jean-Marie et Nicolas et ses clones pour le nettoyage du quartier.
Une chance sur combien ? ...Déjà une chance sur quatre de se retrouver sans job. Appuyez bien sur le buzzer.
Ils seront encore en train de tomber, encore à ne pas supporter la dureté des nuits sur un banc, que Sarkozy de Nagy-Bocsa et sa meute sans muselière auront déjà inventé une nouvelle tranche de français à identité pas claire, et même franchement de trop. Nouvelles tendances profilées pour les Français bien blancs et provisoirement à l’abri, qui mettent toute leur haine à voter « Nettoyage et fric ».
Ce qui ne stoppera pas leur descente en aveugle, mais enrichira les vendeurs de serrures, les installateurs de digicodes et les dresseurs de chiens. Sans parler des promoteurs qui fabriquent et vendent des maisons en carton, avec d’énormes grilles autour. Sans oublier tous ces maires qui excellent à financer leur prochaine campagne de réélection en quadrillant les rues, désertes à sept heures du soir, de centaines de caméras de surveillance, et doublent leur pécule personnel avec de beaux billets de cinq cents, tous enregistrés sur un compte à numéro dans le paradis fiscal qu’ils veulent, absolument, supprimer, comme l’a d’ailleurs promis le résident élyséen qui racle les planchers.
Oui, vous, vous les pôv cons ! Vous vous casserez irrémédiablement la figure à écouter ces discours sacrificiels. Sous le carton ou dans la caravane, vous verrez bien que vous n’avez jamais été le chasseur. Trop tard.
Pendant ce temps, l’homme de la rupture avec le lien commun continuera à exciter ces français déjà bien brisés dont vous faisiez partie avant de n’être plus personne et presque plus rien.
Il continuera surtout à siphonner le holding France, votre star du rejet. Il transvasera, comme vous le suppliiez de le faire, l’argent des hôpitaux, des tribunaux, des crèches, des universités, des maternelles, des maisons de retraite, des foyers d’accueil, des salles de shoot, des centres sociaux, des centres culturels, des maisons de jeunes, vers sa base, ceux de chez lui.
Patrons qui se tairont, comme toujours, sur ce qu’ils font de ces masses d’argent qui leur tombent chaque année. On peut quand même avoir une idée assez claire de l’utilisation, vu qu’ils n’embauchent pas, qu’ils ferment les usines une à une pour que les actionnaires acceptent leur retraite-chapeau et leur salaire à six zéros, et qu’ils proposent de plus en plus à leurs salariés d’aller bosser comme des noirs dans des pays où on parle pas un français de souche, pour cinq kopecks la journée.
Trois ans de manche, c’est l’hôpital. Normal, vous êtes en phase terminale. Les cliniques vous ont rejeté, de toute façon. Vous commencez sérieusement à ouvrir les yeux. C’est rideau, Nicolas le Hardi a ouvert grand les vannes du pillage.
Ainsi les PDG d’hyper, vendus aux hedges funds US grâce à toutes ces portes grandes ouvertes aux capitaux depuis tant d’années par les dévoués politiques UMP et PS cherchant à assurer le lancement de leurs idées, et le financement de leurs maisons de campagne.
Il n'y a jamais un Lefebvre pour gueuler sur la racaille qui a lancé la tournante des prix. Etonnant, non ? Mais vous vous en fichez, on vous laisse plus entrer dans les temples de la conso. Vous puez trop.
Ainsi les salaires. Bloqués. Votre nouvelle star n’en dit jamais rien, mais ne rate pas une occasion d’augmenter le sien. Vous paieriez pour aller bosser. Mais vous êtes plus capable à force de vous faire tabasser et de dormir à la dure. L’autre fois, c’était le voisin, hein ! Il ne vous a pas même reconnu. Dire que vous lui avez offert une paire de tong avec la tête de Raoult dessus.
Ainsi le manège impuni de toute cette faune politico-ploutocratique qui s’ébat dans une endogamie croissante. Ce parasitisme social atteint des proportions faramineuses, à la mesure du taux de profit croissant arraché sur ton dos. La preuve, t’as craqué, même la haine ne t’a pas soutenu.
Toujours plus fort, toujours plus haut, toujours plus par la fenêtre. Les excommunicateurs ne disent rien sur cette plus-value qui saigne des milliers d’accidents du travail et de harcèlements chaque année. Mais ils militent pour tout privatiser.
Tu fonceras un jour sur le Rom du moment avec un t-shirt Nike pour drapeau. Ça c’est un pays de marque mon fils, pas un repère de rouges ! Non, toi tu ne fonceras pas, tu seras déjà six pieds sous terre dans le cimetière Leclerc.
Au fond de cette impasse puante où l’on t’a ramené, vu qu’il n’y a plus de place à l’hôpital, tu commences à vraiment te dire que les dîneurs au sein de l’enclave parasite mélangent un mépris à peu près total pour les idées politiques avec une addiction absolue à l’argent. Ils ont retourné l’essence de l’humain, de la République, les mots.
Tu le sais maintenant, il faut regarder les mains. Mais tout ça ne te concerne plus, vieux débris. Va-t-en ! Ou j’appelle les flics.
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La nuit des Zombis.
- Par LESTEL Christian
- Le 02/11/2010
- Dans BLOG
La nuit des Zombis.
« Seul l’amour peut guérir de la haine ».
En réalité, nous sommes dans la nuit des morts-vivants... Oui, vraiment.
Ce n’est pas un film, ou une histoire, mais la réalité : tous ces zombies autour de nous, et qui non contents d’être eux-mêmes morts et vivants, veulent nous attirer dans leur monde d’obéissance absolue, de conformisme et d’aveuglement.
La lobotomisation des humains par le langage vidé de tout sens, l’inversion des valeurs fondamentales, les plaisirs immédiats, la consommation aveugle, le travail abrutissant, les faux prophètes et les lâches, les menteurs, les meurtriers déguisés en héros et adulés en leaders...
Si vous regardez autour de vous, vraiment, avec curiosité et attention, vous les aurez sans doute remarqué : tous ces zombies, tous ces lobotomisés, intelligents et riches, contents et satisfaits, parfois un peu inquiets des rumeurs mais vite rassurés par Claire Chazal et Laurence Ferrari, et par les "Debunkers" : les prêtres de la norme absolue, du dogme unique.
Terrorisme islamique et taliban, Iran nucléaire et hostile, réchauffement climatique, nécessité des vaccins, capitalisme indispensable, évolution darwinienne, un 11 septembre au cutter, un Israël qui ne fait que se défendre (préventivement), et des palestiniens qui terrorisent ...
Une histoire lisse, un conte comme celui de nos enfances, où aujourd’hui, les USA et leurs alliés...sont le Bien, et le reste du monde des barbares à coloniser, à discipliner, à convertir.
Car les zombies sont parqués, placés entre deux lignes qu’ils ne peuvent franchir sous aucun prétexte.
Si par accident ou par un improbable concours de circonstances, ils traversaient la ligne, les prêtres modernes apparaissent, ils ne sont jamais très loin : Claire Chazal, Laurence Ferrari, Jérôme Quirant, Alain Minc (Le Monde), le New York Times, un docteur par ici, un expert par là, des ministres arrogants, des "spécialistes" condescendants... Il y a un « expert » pour chaque domaine, chaque pays, chaque groupe dissident.
Les cerveaux humains, d’ordinaire de formidables machines à penser potentielles, sont vite remis sous clé.
Esprits domestiqués. Emotions domptées. Pensées assimilées. Neurones digérés.
Si vous regardez autour de vous, mais vraiment, avec attention, cette fois, en pleine conscience, avec curiosité, et que vous n’êtes pas un de ces morts-vivants, vous l’aurez sans doute remarqué, cela se voit à leur démarche, pleine de leur soumission, de leur reddition.
Et à leur regard ! Leurs yeux. Eteints, fixes. Il y a plus de vie dans des phares d’une voiture (d’occasion).
Où sont les barreaux, les barbelés, les miradors ? Nulle part, pourtant. Invisibles, en tout cas.
Et ce monde n’a jamais été autant rempli de prisonniers qui tournent eux-mêmes la clé dans la serrure, écoutant les menteurs professionnels, rassurants, et rejetant les amis qui veulent leur prendre la main et les encourager à réfléchir par eux-mêmes.
La vie-mort envahit le monde, avec ses armées de prêtres modernes, d’experts et de spécialistes arrogants ; de Chazals, de Ferraris, de Quirants, d’Attalis, de Bernard-Henri Levys, d’Al Gores, de Bachelots, de voisins, d’amis, de personnes qui ont un avis sur tout mais ne sont prêts à aucune recherche personnelle, l’esprit ouvert à 180°.
Ceux qui ressentent encore l’appel de la conscience et de la vérité, ceux dont le cœur se pince encore devant les atrocités commises dans le monde et devant toutes les guerres menées par le prix Nobel de la paix et de bien d’autres encore, ceux que le siège de Gaza, l’écrasement des chemises rouges, le pillage de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, l’annexion du Tibet... touchent encore, ceux qui ne dormiront comme avant que lorsque les vrais meurtriers du 11 septembre, les voyous qui nous gouvernent seront sous les verrous, tous ceux-là ne sont pas plus parfaits, ne sont pas meilleurs, ne sont pas plus courageux ou plus valables que tous les autres.
Mais eux ne sont pas encore morts... - vivants. Pas encore.
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Il faut fermer le fumoir de l’Elysée.
- Par LESTEL Christian
- Le 02/11/2010
- Dans BLOG
Il faut fermer le fumoir de l’Elysée.
La shoot-room de l’Elysée, où l’on se défonce sec à la Securitoïne… Il est temps de fermer ce lieu, car notre devoir est lutter contre le fléau des drogues dures, élections à la clé.
Ces toxicos, en cravatés jusqu’à l’os, dissimulés dans leurs burqas de marque, élevés comme des poulets de ferme au bon air de Neuilly, sont hélas totalement accros : c’est la dépendance pour ces absolute junkies à la Securitoïne.
Depuis maintenant plus de trois ans, ils se pressent tous les mercredi matins à la shoot-room de la rue du Faubourg-Saint-honoré, pour fiévreusement se faire administrer leur dose. Une intraveineuse directe de Securitoïne, genre la guerre contre le monde entier, et ils sont regonflés à bloc, semaine après semaine. A peine le garrot lâché, les voici à nouveau l’œil resplendissant devant les journalistes installés dans la cour de la shoot-room, qui face à cette fulgurance, hésitent à appeler le centre 15.
Car hélas les ravages de la drogue sont bien connus. Les toxicos non pris en charge vomissent toute aide, que ce soit celle des parents, du juge, de la loi ou du psychiatre.
La Securitoïne est une drogue dure : elle apaise les angoisses en créant une angoisse encore plus forte, à savoir un bonheur illusoire, aseptisé, qui devient mortel devant le moindre obstacle.
Ces malheureux ont troqué l’andouillette grillée et le Côtes-du-rhône contre la pureté, exempte de toute origine étrangère, avec à l’appui un certificat génétique garanti par le ministère de l’Identité Nationale. Une ombre, et pour ces malades, tout est destroy. Il leur faut alors tenir, s’accrocher, compter les jours, puis les heures, jusqu’au nouveau passage à la shoot-room, le mercredi béni de la seringue.
Comme des amis dépassés, nous avons assisté à ce naufrage dans la défonce, psalmodié sur l’air de « Tu l’aimes ou tu la quittes » : refus de toute amnistie, objectif chiffré d’expulsions, racaille, karcher, 58° loi sur l’immigration, peines plancher, 49° loi contre les mineurs, guerre contre la Cimade, homme africain qui ne sait pas comprendre l’avenir, flambée délirante contre les patients-psy, suppression du juge d’instruction, saillie contre les Talibans et envoi de soldats en Afghanistan, guerre déclarée à l’hamburger hallal, refus de visas aux étudiants étrangers (qui partent donc au Canada), loi bidon anti-burqas, suppression des allocs pour les enfants dont le frère a déconné, dénonciation des Français d’origine étrangère, gens du voyage qui ne voyagent plus, parents emprisonnés pour la faute de leurs enfants, déchéance de nationalité pour sauver la République, critiques enflammées contre le Conseil Constitutionnel et la Cour Européenne des Droits de l’Homme, … et hier dénonciation de l’ONU qui est nulle et ne comprend rien au monde.
Nos desperados junkies ont largué les amarres. Oui, il faut de toute urgence fermer la shoot-room de l’Elysée.
La base des shoot-rooms, c’est la politique réaliste de diminution des risques. Tout repose sur un principe, intangible : le psychiatre est le soignant, et le junky est le malade. Si les rôles s’inversent, le junky vire le psychiatre, et c’est la spirale de la perdition.
La seule solution est alors de tirer le rideau…
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La fin de la corrida en Catalogne…
- Par LESTEL Christian
- Le 02/11/2010
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La fin de la corrida en Catalogne…
L'interdiction de la corrida en Catalogne reflète l'époque aseptisée dans laquelle nous vivons. A choisir, entre l'abattoir et l'arène, je préfère l'arène et le combat pour la vie qui s'y déroule.
Ah, la belle victoire que voilà ! Ainsi donc la Catalogne a décidé d’interdire la corrida.
Du côté des « Antis », on se félicite. Attaquer la tauromachie sur ses propres terres et vaincre de surcroît, quelle jouissance ! Drôle d’époque. Comme j’aimerais croire que la corrida soit en effet l’ultime barbarie humaine à éradiquer, la dernière survivance d’une époque sanguinaire à jamais révolue. Comme j’aimerais penser que l’animal une fois sauvé de l’homme permettra enfin à l’homme de se sauver de lui-même. Plus de corrida, donc plus de sang versé, jamais, nulle part, ni celui des bêtes ni celui des hommes.
Du combat singulier entre le toro et le matador bientôt sans doute il ne restera plus que quelques images couleur sang et or, et des faenas de légende gravées dans les mémoires des plus anciens. Bienvenue dans un monde de volailles en batterie et de bœufs à l’abattoir. C’est propre, industriel, invisible, surtout et c’est là l’essentiel. Cachez ce sang que je ne saurais voir. Laissez-moi me fondre dans le grand troupeau de consommateurs anesthésié qui bêle le week-end dans les centres commerciaux, qui s’abrutit en semaine derrière des écrans aseptisés où le sang lorsqu’il coule, même du ventre d’un homme, n’est jamais qu’une idée de sang, lointaine, insaisissable, une idée qui, curieusement, n’atteint pas cette sensibilité que nous prétendons si raffinée aujourd’hui.
L’essentiel voyez-vous, ce n’est plus le sacré, ni l’esthétique, ni même la vérité du combat pour la vie, non l’essentiel c’est le propre, l’inodore, le sans saveur, voilà notre nouvelle morale d’occidentaux en perdition derrière nos écrans. Et nous appelons empathie ce qui n’est que sensiblerie dévoyée par nos vies stérilisées, insipides, allergiques au risque, étrangères à l’héroïsme, en panne de sacré, bercées de l’illusion funeste que la violence, à supposer qu’on refuse de la voir, disparaîtra. Ne voyez-vous pas que déjà elle se réfugie ailleurs ? Là où il n’y a ni musique, ni or, ni règles de combat, ni costumes de soie, ni bravoure, ni respect de l’adversaire ?
Qu’on me permette de ne pas me réjouir de cette sinistre victoire. Si j’étais un toro, je choisirais l’arène, je me perdrais dans les plis de la cape, je ploierais l’échine sous les coups du picador, je chasserais les banderilles de ma nuque et je chargerais, encore et encore, l’armure dressée vers le ciel, cet ennemi de soie et de lumière jouant de son intelligence pour honorer ma force, m’offrant par amour la liberté ultime de combattre.
Il y en a pour qui la vraie barbarie, c’est celle du troupeau que l’on mène à l’abattoir. Et celle-là ne fait que commencer.
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DE LA SERVITUDE MODERNE
- Par LESTEL Christian
- Le 18/09/2010
- Dans BLOG
DE LA SERVITUDE MODERNE 1/3
De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Ce film est élaboré à partir d’images, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.
L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.
Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.
Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès.
DE LA SERVITUDE MODERNE 2/3
DE LA SERVITUDE MODERNE 3/3
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Avant de partir en vacances : le kit garde-à-vue.
- Par LESTEL Christian
- Le 27/07/2010
- Dans BLOG
le kit garde-à-vue.
Une innovation moderne et bientôt indispensable, moderne, bientôt tendance, le kit garde-à-vue va rapidement devenir incontournable.
L’idée a germé dans le cerveau de jeunes créateurs prêts à se lancer dans le capitalisme "entrepreneurial" cher au président de la république.
« Il y a eu 800.000 gardes à vue en 2009, avec le durcissement de la législation sécuritaire, on peut s’attendre à dépasser le million en 2010 et les deux millions en 2012. Il fallait absolument réagir et proposer à ce marché émergent un outil pratique pour que cela se passe dans les meilleures conditions » a déclaré le jeune patron de cette start-up : « Kit en Stock » qui lance sa campagne de promotion au slogan prometteur : « Ma prochaine garde à vue ? Heureusement, j’ai tout prévu ! »
« Nous souhaitons obtenir un agrément du ministère de l’intérieur et une validation par les syndicats de police mais cela n’est pas facile car il faut obtenir leur accord pour que le kit ne soit pas retiré au gardé à vue sous quelque prétexte que ce soit. » a-t-il ajouté.
Le kit se présente sous la forme d’un sac « banane » très compact. Il peut contenir :
- Un brochure rappelant les droits du gardé à vue basés sur la législation française et européenne. Elle est fabriquée en cellulose de maïs donc comestible… Il est conseillé de l’apprendre par cœur au cas où un policier indélicat prévenant vous obligerait à la manger.
- Un petit drapeau français dépliable pour prouver son attachement à La France
- Un prospectus UMP de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy et un autre « J’aime La Police de mon beau pays ! » pour faire bonne impression
- Une pochette destinée à contenir tout document : copies des actes d’état-civil des parents et grands-parents pour prouver sa nationalité, certificats médicaux, attestations diverses es qualité, adresses et numéros de téléphone du médecin, de l’avocat, de la famille, du député UMP le plus proche
- Une brosse à dents et une dosette de dentifrice sous forme de gel liquide pour ne pas énerver les policiers si vous puez de la gueule
- Deux sacs vomitoires biodégradables. Astuce : mangez peu si vous pensez vous trouver dans une situation susceptible de vous mener en garde à vue. Par exemple: déambulation ou conduite automobile de nuit près d’une cité de banlieue, manifestations, visite du président au bon peuple, entreprise en grève, sortie en boîte de nuit, rave party, voies ferrées d’un TGV
- Une lingette parfumé antiseptique biodégradable fabriquée avec de la cellulose recyclée
- Une dosette de savon liquide antiseptique
- Un bipper configuré pour être relié à un cabinet d’avocat avec un message court et précis « Sortez-moi de là, je ne suis pas une célébrité mais je suis en garde-à-vue au commissariat de … »
- Une petite lampe torche assorti d’un lecteur MP3 avec micro haut-parleurs intégrés diffusant « La Marseillaise » chantée par les chœurs de l’armée française, des chansons bien de chez nous comme « Douce France » et un enregistrement de la lettre Guy Moquet récitée par Christian Clavier, d’un crayon pour écrire vos aveux si vous vous brisez la mâchoire dans l’escalier du commissariat
- Des grilles de mots croisés et de sodoku
- Un tranquillisant léger homéopathique sous la forme de deux comprimés pour arriver à dormir en cellule
- Un petit oreiller gonflable
- Un pince-nez pour se prémunir contre les odeurs en cellule
- Des boules Quiès pour les cris des autres coupables présumés innocents
- Une dosette de vaseline antalgique apaisante pour les touchers rectaux
Ce kit est en promotion pour son lancement au prix imbattable de 29,99 €. Il sera disponible partout.
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Des favelas à la Française.
- Par LESTEL Christian
- Le 27/07/2010
- Dans BLOG
Les bidonvilles du Président.
Des monstres, des animaux, des sauvages ! Tels sont les mots que l'on entend ça et là, à propos des attaques contre les policiers à Grenoble, contre une gendarmerie à Saint-Aignan. Dans les deux cas, un groupe important de personnes a pris fait et cause pour un des leurs, délinquant, et tué par les forces de l'ordre.
Cette réaction contre la police démontre que, de plus en plus, une partie de la population n'a plus confiance en la police et la justice de son pays.
Certes, il y a des conditions mafieuses dans les cités, certes, divers trafics y prospèrent. Pourtant, la sécurité devait être la priorité du quinquennat du Président en place. Des moyens importants ont d'ailleurs été déployés, des lois très répressives ont été promulguées et la police jouit d'une impunité rarement atteinte depuis les années 70.
Alors, on peut se demander : pourquoi cette dégradation ?
Nicolas Sarkozy et son équipe ont favorisé le communautarisme social en plus de certaines formes de communautarisme ethnique ou religieux.
Les fameuses bandes contre lesquelles une loi a été votée il y a quelques mois, correspondent, soit à un regroupement tribal, soit à un regroupement de type gang et les deux se confondent souvent. Le gang peut protéger la "tribu" et, réciproquement, la tribu peut laisser le gang coexister en son sein, juste par fraternité et si elle y trouve un intérêt.
Une fraternité qui remplace la froide solidarité des services publics en régression.
Et quand il y a de "bonnes affaires" à faire ou quand il s'agit de faire front face à la police, les gangs et les tribus peuvent trouver un intérêt commun à gommer leurs différences.
La violence devient un exutoire puisqu'elle vient en réponse à une autre violence, celle des forces de l'ordre et de ce qu'elles « défendent » : la société.
Le type qui tire une balle de chevrotine ou balance un cocktail molotov sur une voiture de police, cherche à tuer d'abord l'opprimé, le sans grade, l'animal, le barbare qu'il est, tant on l'affuble de ces qualificatifs depuis des décennies. C'est une reconquête illusoire de dignité, non pas aux yeux de l'opinion publique, - ça, cela fait longtemps qu'il s'en fout - mais à ses propres yeux.
Des gens du voyage détruisent une gendarmerie avec une rage, une hargne, une violence inouïe dans une bourgade de province alors que l'un des leurs, semble-t-il, a été tué après une course poursuite avec les gendarmes ? Cette violence réactionnelle est proportionnelle au mépris, à la méfiance, au rejet, au harcèlement, aux vexations, aux humiliations, aux contrôles au faciès subis depuis tant d'année de la part des forces policières mais aussi de certains maires, qui leur refusent un accès pour s'établir malgré la loi qui les y oblige, ou leur rend le séjour difficile pour qu'ils s'en aillent au plus vite.
Ils auraient pu tout aussi bien porter plainte me direz-vous. Justement, s'ils ne l'ont pas fait , c'est qu'ils estiment que la justice n'est pas impartiale et ne les entendra pas. Ils ont entendu parler de ces procès vite expédiés où l'on condamne sur la bonne foi des témoignages de policiers comme à Villiers-le-Bel, il y a trois semaines.
Ils entendent aussi parler de l'affaire Woerth où un procureur mène des perquisitions en prévenant les mis en cause...
A Grenoble, des gens tirent au fusil sur les policiers, une mère accuse la police d'assassinat juste parce que son fils a pris deux balles dont une dans la tête et que ça ressemble à une exécution. Cela veut dire, là aussi, que dans ces endroits, la police et la justice sont vécues comme les serviteurs zélés d'un système ultra violent qui les broie un peu plus chaque jour.
C'est donc bien une logique de ghetto, c'est même une logique de « bidonville » où il est impensable pour ceux qui y vivent, que la police en prenne le contrôle. A la limite, vivre au milieu des petits trafics est aussi insupportable que voir des policiers tous les cent mètres.
L'élite politique française, elle, préfère, le terme de "zones de non droit".
Dans les "zones de non droit", au sein de certaines bandes qui servent de terreau à la délinquance, on a bien compris, finalement, la société dans laquelle nous vivons.
La première valeur qui compte, n'est plus la terre, ni le travail, ni la connaissance ou la morale mais l'argent.
L'élite qui s'affiche à la télé, à la radio, qu'elle soit économique, culturelle, médiatique ou politique ne doit pas sa puissance à la terre. Elle la doit très peu au travail, un peu à la connaissance, parfois au talent mais surtout à l'argent qui en résulte ou dont elle a hérité.
Dés lors qu'un jeune a compris que pour réussir, il faut traiter des affaires, finie cette école où il s'emmerde. Le voilà potentiellement égal à un de ces hommes d'affaire qui font la couverture des magazines.
Et s'il a compris qu'il risque des ennuis avec la justice, il pensera à Bernard Tapie ou à Loïc Lefloch-Prigent, anciens taulards, et aux patrons-voyous si fréquemment cités pas Nicolas Sarkozy mais toujours impunis.
Il pensera à ces gros contribuables fraudeurs, à ces évadés fiscaux qui ont quitté la France et restent, malgré tout, courtisés et honorés par l'élite politique au pouvoir.
Pourtant, la France, ils l'aiment mais... ils la quittent...
Celui à qui on a répété, "La France, tu l'aimes ou tu la quittes", comprend ainsi toute l'imposture. Des politiciens restent très bons amis avec ceux qui préfèrent leur argent à leur pays, et se permettent de donner des leçons de patriotisme aux pauvres qui ne peuvent même pas quitter leur ghetto !
C'est on ne peut plus clair pour un esprit intelligent et ambitieux, l'argent donne donc tous les droits y compris ceux que la plus élémentaire morale réprouve, alors le jeune du ghetto en gagnera pour peut-être quitter ce ghetto si honni. Mais en attendant, le ghetto le protège et lui assure une impunité comparable à celle des riches des très beaux quartiers. Tout comme eux, il faut s'assurer des protections, des alliances, faire des cadeaux renvoyer l'ascenseur après un service rendu, mais aussi jouer des coudes pour évincer, se débarrasser des minables...
Drogue, voitures volées, braquages, cambriolages. Au fond, ce sont des affaires. Il faut savoir flairer le bon filon, avoir de bon fournisseurs, négocier, marchander, agir au bon moment, organiser le stockage, la revente. Bref, rien que les qualités nécessaires pour s'enrichir vite, se racheter facilement un peu de dignité et s'offrir un peu de paradis... loin du ghetto. Et si on lui dit que c'est interdit, que cela porte un préjudice à des gens, à la société, il sait qu'il peut répondre qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs même chez les grands patrons honnêtes, que des assurances existent pour les préjudices et que les quelques centaines de lecteurs DVD volés dans un entrepôt Carrefour, ne pèseront qu'une goutte d'eau dans les résultats de la multinationale!
Depuis huit ans, Nicolas Sarkozy a en charge, la sécurité de la France. Presque cinq ans comme ministre de l'intérieur, trois ans comme président de la république. Et pourtant, la situation est allé de mal en pis avec des émeutes urbaines ou des actions violentes collectives de plus en plus radicales.
Le discours, qui visait à assimiler les immigrés à des délinquants en puissance pour s'assurer les voix de l'extrême-droite, ne prendra plus à cause d'un bilan calamiteux dont les actions d'éclat devant les caméras n'effaceront pas l'impression de gâchis indescriptible de plusieurs années de politique sécuritaire. C’est la France, avec les solutions de responsables totalement aveugles, tellement imbus de leur personne et seulement intéressés par une pseudo réussite sociale…. Les résultats sont à la hauteur de ce mépris de nos politiques et responsables. Bientôt, les zones de non droit dans notre pays seront de véritables « favelas ». Peut-être serait-il temps de prendre les bonnes décisions…