MOI - ICH

Bienvenue dans mon nouveau chez moi !

Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...

Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.

* * *

Ce n'est donc pas...

... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.

Mais c'est...

...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.

Donc,

les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....

* * * * *

 * * *

*

  • Une précision historico-étymologique sur la fraise Tagada.

     

    La question est donc des plus simples : d'où vient ce nom de fraise "tagada" ? Car si je ne vous ferai pas l'injure de m'attarder sur l'emploi du mot "fraise", vous avouerez que cette onomatopée équestre (tagada-tagada...) est inattendue pour cette petite gâterie (d'autant qu'elle ne porte ce nom qu'en France).

    En 1967, l'entreprise allemande rachète une entreprise familiale marseillaise, la réglisserie de Lorette, qui devient Haribo France. Haribo peut dorénavant inonder la France de ses confiseries. Et cela tombe bien, car deux ans plus tard, à Bonn, on invente la fameuse fraise. Mais les commerciaux français l'affirment : en France, il faut un nom français à cette gâterie. Facile. Le septuagénaire directeur de la production du groupe (qui n'est plus Hans Riegel) est particulièrement francophile. Car celui que dans l'entreprise on appelle pudiquement un "bon vivant" est venu régulièrement "améliorer son français" à Paris pendant les années folles...

    Le Paris des années vingt, c'est le french cancan, le "jazz", le Moulin Rouge, la "Revue nègre" de Joséphine Baker au théâtre des Champs-Elysées, les représentations de Mistinguett aux Folies Bergère , les "garçonnes" qui fréquentent le bar-dancing "Le boeuf sur le toit".

    Mais notre allemand en villégiature a pris goût à un Paris bien plus libertin mais non moins réputé : des bars interlopes, des claques* et des cabarets douteux, du côté de Pigalle, de la place Blanche et de Montmartre, aussi assidûment visités par notre rhénan que par la brigade mondaine. Tous ces lieux sont des nids de prostitution. Notre homme a ses habitudes dans un petit cabaret de la rue Berthe, au pied du Sacré-Coeur, où il vient s'offrir les faveurs tarifées de nombreuses demoiselles, sous l'oeil indulgent du taulier. Le minuscule boxon* s'appelle "La petite chaumière", mais le tout-Paris désigne le clandé* en usant du surnom évocateur de son tenancier souteneur, M'sieur "Tagada" (sic).

    Quelques décennies plus tard, on imagine le directeur allemand suggérant avec délectation le nom du chabanais* pour désigner la fraise Haribo, cette petite gâterie synonyme de... plaisir coupable. Il est donc plutôt piquant d'imaginer aujourd'hui que le bonbon préféré de millions d'enfants porte le nom d'un lupanar* parisien ! A rougir de plaisir, non ?

    (l'honnêteté intellectuelle m'impose de préciser que si l'histoire officieuse a retenu cette origine, un autre cabaret, un établissement créole du 15e arrondissement, porta également ce nom à Paris pendant l'année 1930, à l'issue de l'exposition universelle.)

    * nombreux synonymes de "maisons closes" : un claque (puisqu'on y claque de l'argent), un boxon (de l'anglais boxon, les box, des compartiments isolés dans les tavernes, et par extension un lieu à petits salons privés), un clandé (clandestin), un chabanais (la plus célèbre maison close de l'époque, rue Chabanais, par métonymie), un lupanar (du latin lupanar, on ne parle pas du plus vieux métier du monde pour rien).

    Lire la suite

  • 13 photos, 13 histoires...


    Photo nommée « héros de guerilla » dans lequel apparaît un visage avec un béret noir regardant au loin, prise par Alberto Korda le 5 Mars 1960.

    Guevara âgé de 31 ans était à un enterrement pour les victimes de l'explosion de la Coubre. Elle n’a été publiée que sept ans plus tard. L'Institute off Art du Maryland (USA) l’a surnommé "la photo la plus célèbre et l’icône graphique du monde du XXème siècle." C'est une photographie qui a été reproduite à plusieurs reprises dans le monde et qui est considérée comme l'un des dix plus grands portraits de tous les temps. Il est un symbole universel de la rébellion pour les principales tendances politiques.

     

    Omayra Sanchez était une petite fille lors de l'éruption du volcan Nevado del Ruiz qui a détruit la ville d'Armero, en Colombie en 1985.Omayra fut coincée trois jours dans la boue, l'eau et les débris de sa propre maison. Elle avait 13 ans et pendant tout ce temps elle était toujours bloquée sur les corps de ses proches. Lorsque les sauveteurs tentèrent de l’'aider, ils ont constaté que c'était impossible, Afin de la sauver il aurait fallu amputer ses jambes mais cette chirurgie n’eut pas lieu. L'autre option était d’utiliser une pompe-turbine pour aspirer la boue qui l’a submergeait. La seule pompe disponible était trop loin et non disponible. Omayra a été forte jusqu'au dernier moment de sa vie, selon les travailleurs humanitaires et des journalistes qui l'entouraient. Pendant les trois jours, elle pensait justement à son retour aux études et à ses examens. La photographe Frank Fournier, « Omayra » a fait une image qui a fait le tour du monde et qui a conduit à une controverse sur l'indifférence du gouvernement colombien envers les victimes. La photographie a été publiée plusieurs mois après que la jeune fille fut morte. Plusieurs ont vu dans ce tableau de 1985, le début de ce que nous appelons aujourd'hui la mondialisation de l’agonie. Celle-ci a été suivie en direct par les caméras de télévision et de radiodiffusion dans le monde entier.

     

    Javier Bauluz, seul photographe espagnol lauréat du prix Pulitzer, a pris cette image de deux touristes espagnols sur une plage regardant le corps sans vie d'un immigrant. L’image dénonce l'hypocrisie avec laquelle l’immigration survient en Espagne et donc en Europe. À la suite de sa publication dans La Vanguardia et le New York Times les commentaires affluèrent en Espagne.

     

    Le 8 Juin 1972, un avion des Etats-Unis a bombardé au napalm la population de Trang Bang.

    Kim Phuc était là avec sa famille. Avec ses vêtements en feu, la fillette de neuf ans s'enfuit avec la population. A un certain moment, ses vêtements se sont consumés. La célèbre image du photographe Nick Ut fut prise à ce moment là.

    Kim Phuc fut conduite par le photographe à l’hôpital où elle est restée pendant 14 mois pour y subir 17 opérations de greffes de peau.

    Toute personne qui regarde cette photo peut voir l’intensité de la souffrance, le désespoir et la souffrance humaine de la guerre, en particulier pour les enfants.

    Aujourd'hui, Pham Thi Kim Phuc est mariée et mère de deux enfants. Elle vit au Canada, présidente de la « Fondation Kim Phuc qui a pour mission d'aider les enfants victimes de la guerre » et est une ambassadrice pour l'UNESCO.

     

    « Le colonel a tué le prisonnier, j'ai tué le colonel avec mon appareil photo». Eddie Adams, photographe de guerre, a été l'auteur de cet instantané montrant l'assassinat d’un guerilla vietcong le 1 février 1968 par le chef de police de Saïgon, de sang-froid, les mains du prisonnier étant attachées derrière le dos, juste au moment où il fut tué à bout portant. Eddie Adams qui avait été correspondant de 13 guerres, a remporté le prix Pulitzer pour cette photo.

     

    Sharbat Gula a été photographiée alors qu'elle avait 12 ans par le photographe Steve McCurry, en Juin 1984. Il était dans le camp des réfugiés de Nasir Bagh au Pakistan pendant la guerre contre l'invasion soviétique. Son portrait a été présenté sur la couverture du National Geographic en juin 1985 à cause de son visage expressif aux yeux verts. La couverture est devenue l'un des plus célèbres de la revue. Cependant, à cette époque personne ne connaissait le nom de la jeune fille. Le même photographe, Steve McCurry partit à la recherche de la jeune fille pendant 17 ans. Le photographe fit de nombreux voyages dans la région jusqu'à ce qu’en janvier 2002, il retrouve la fillette devenue une femme de 30 ans.

    Sharbat Gula vit dans un village isolé en Afghanistan, en pachtou : c’est une femme traditionnelle, mariée et mère de trois enfants. Elle était revenue en Afghanistan en 1992. Personne ne l’avait photographiée jusqu'à sa rencontre avec McCurry et ne savait pas que son visage était devenu célèbre. L’identité de la femme a été confirmé à 99,9% grâce à la technologie de reconnaissance faciale du FBI et à la comparaison de l'iris des deux visages photographiés.

     

    « Dites adieu à la guerre » a été prise par Victor Jorgensen à Times Square le 14 août 1945, dans laquelle vous pouvez voir un marine américain embrasser passionnément une infirmière. Contrairement à ce qu’on pense généralement, ces deux personnages ne sont pas des partenaires, mais des étrangers qui s’étaient rencontrés là-bas.

     

    ‎"Le Rebelle inconnu», c'était le surnom attribué à un homme anonyme qui est devenu internationalement célèbre pour être resté debout devant une ligne de plusieurs chars pendant le soulèvement de 1989 place Tiananmen en Chine. La photo a été prise par Jeff Widener. En Chine, l'image a été utilisée par le gouvernement comme un symbole de compassion de la part des soldats de l'Armée populaire de libération afin de protéger le peuple chinois. Malgré l'ordre d'avancer, le conducteur de char avait refusé d’obéir.

     

    Thich Quang Duc est né en 1897. C’était un moine bouddhiste vietnamien (aussi appelé bonze). Il s'est fait bruler dans une rue très fréquentée de Saigon le 11 juin, 1963. Son acte de sacrifice a été répété par d'autres moines.

    Tandis que son corps brûle, le moine reste immobile, ne crie pas : il ne fait même pas un bruit.

    Thich Quang Duc protestait contre la répression anti-bouddhiste ordonnée par le président catholique Diệm. Après sa mort, son corps a été incinéré, selon la tradition bouddhiste. Au cours de la crémation, son cœur est resté intact, il a été considéré comme un saint et son cœur a été transféré à la garde de la Reserve Bank of Vietnam comme une relique. Telle est l'origine du terme « auto-immolation.

    Photo prise par Malcolm Browne

     

    Le brillant photographe soudanais Kevin Carter a remporté le Prix Pulitzer avec une photo prise dans la région de Ayod (un petit village au Soudan), qui a fait le tour du monde.

    La photo montre la figure du squelette d'une petite fille, complètement émaciée, gisant sur le sol, épuisée par la faim et mourante, tandis qu’en arrière-plan, la silhouette noire d'un vautour en attente nous regarde et attend l'heure de sa mort.

    Quatre mois plus tard, accablé par la culpabilité et conduit par une forte dépendance à la drogue, Kevin Carter s'est suicidé.

     

    « The Falling Man » est le titre d'une photographie prise par Richard Drew, lors des attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles du World Trade Center à 09:41:15.

    Sur la photo vous pouvez voir un homme tombant d'une des tours. En sautant il fait ce choix, vraisemblablement pour éviter de mourir asphyxié par la chaleur et la fumée. La publication du document peu après les attentats irrita certains secteurs de l'opinion publique américaine. Par la suite, la plupart des médias à l'autocensure, préfèreront ne pas montrer des photos d’actes d'héroïsme et de sacrifice.

     

    Au cours de l’insurrection de Puerto Cabello au Venezuela dans l’état de Carabobo en 1962, le gouvernement a violemment réprimé les insurgés. Cette image représente l'aumônier Luis Maria Padilla tenant dans ses bras un soldat blessé. Tandis qu'il le soutenait dans ses bras alors que celui-ci arrivait à peine à dire « aidez-moi mon père», le soldat fut à nouveau blessé par balle.

     

    Photographie de Luiz Vasconcelos, prise à Manaus en Amazonie en 2009

    1er prix de la catégorie "General News Singles ».

    Une femme du mouvement sans terre à Manaus s’oppose aux policiers brésiliens venus évacuer des terres investies par 200 paysans.

     

    L'ultime photo.

    Certaines personnes croient en Dieu, d’autres pas. Cependant il faut réfléchir et penser combien nous sommes petits devant les forces de la nature.

    Cette photo a été prise le 26 décembre 2004, sur la côte de l'île de Sumatra au cours d’un impressionnant tsunami (la vague mesurait 32 m de haut !)

    Elle a été retrouvée un mois et demi plus tard, dans un appareil photo numérique.

    Celui (celle) qui a pris cette image a sans doute cessé d'exister quelques secondes après avoir appuyé sur le déclencheur de l’appareil photo.

     

     

     

     

     

     

     

    Lire la suite

  • le jour ou je me suis aimé pour de vrai...

    le jour ou je me suis aimé pour de vrai,j'ai cessé de vivre le passé (ça n'est pas facile pour certains!!!) et de me préoccuper de l'avenir (pas facile non plus). Aujourd'hui, je vis une seule journèe à la fois, et cela s'appelle.... La PLÉNITUDE.

    Le jour ou je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonnè les mèga-projets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct,ce que j'aime quand cela me plaît et à mon rythme...

    Aujourd'hui je sais que cela s'appelle......LA SIMPLICITE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire ; personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début ma raison appelait cela de l’égoïsme. Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... L'AMOUR PROPRE...

    Le jour ou je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation dans le seul but d'obtenir ce que je veux sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle RESPECT.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commençé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle LA MATURITÉ.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal lorsque je vais à l'encontre de mes convictions. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... L'AUTHENTICITE.

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer ; Aujourd'hui je sais que cela s'appelle L'ESTIME DE SOI.

     

    Lire la suite

  • Quand la bêtise humaine.

    Quand la bêtise humaine impose des lois qui s’affranchissent du cœur,

    Le code civil pèse plus lourd que les attaches maternelles,

    Des juges s’arrogent, sans le savoir, le droit d’être injustes et cruels,

    Et devient-il insensé de s'appuyer sur l'amour et la tendresse.

    Ainsi, de simples abandonnés deviennent-ils de doubles et triples orphelins.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine dresse les hommes en meutes armées,

    Meurent des pères et des fils, se désespèrent des veuves,

    Crient des enfants de famine d’amour, de désertion de mamelles.

    Sont meurtries à vie de futures épousées, déflorées par des brutes.

    Ainsi, des pères tuent des pères et des mères haïssent des mères.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine réduit l’homme à la bestialité,

    Il devient, qu’il soit col blanc ou vareuse, un authentique bourreau.

    Ainsi sont brisés, avant l’age d’aimer, des corps d'enfants.

    Il devient, qu’il soit touriste ou marchand de chair, une brute aveugle.

    Ainsi sont avilis des cœurs d’enfants, qui ne sauront aimer.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine laisse le progrès dévorer l'homme,

    L’urgence est sacrifiée à l’accessoire, l’essentiel au futile,

    Des millions d'hommes crèvent de faim pour que puisse décoller une fusée,

    Mille enfants grelottent à l’ombre du CAC 40.

    Ainsi, des millions d'êtres trompés espèrent-ils en vain.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine limite l'homme à son propre reflet,

    Grandissent des enfants-nains, projets de l'ignorance asservie,

    Stagnent des fantômes, issus de frustrations, d'angoisses non dépassées,

    Pales produits de fantasmes inassouvis, d'appétits refoulés.

    Ainsi, s'appesantit l'héritage de génération en génération.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine accouche d'hommes sourds et aveugles,

    Alors, naissent des enfants muets qui apprennent à lire et à écrire,

    Pour ne rien servir, ne rien voir et ne rien entendre.

    L'ignorant dresse des murs, le craintif s'abrite, la brute s'étourdit.

    Ainsi, les êtres de cœur et de raison ne sont pas entendus.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine jette des êtres perdus, en quête de vérité,

    Dans les mains de loups avides déguisés en bergers,

    Alors, ils se bercent d'illusions, se laissent berner de paresse,

    Abdiquent leur responsabilité, se néantisent béatement.

    Ainsi, sont-ils frustrés par ruse de leur effort à naître.

    S'ils pouvaient entendre …

    Quand la bêtise humaine laisse ignorer aux hommes,

    Qu’une même planète, une exigence commune est leur berceau,

    Alors, ils s’inventent des droits et des devoirs,

    S’exonèrent de toute intelligence, de toute liberté.

    Ainsi, ignorent-ils que de tout temps, ils ne sont qu’UN.

    S'ils pouvaient entendre …

    … une sagesse à la portée de la plus humble fleur des champs … qui offre ses couleurs aux regards, sans attente, sans impatiente, simplement heureuse d'être là et de servir, corolle chatoyante et lumineuse, qui se laisse tendrement aimer, libre de temps et d'espace …

    Lire la suite

  • Il est temps de passer à un autre régime, à une autre République.

    Celle où on ne vote plus pour un Président de la République, mais pour une Assemblée d'experts qui votent entre eux pour différents projets. Une liste d'experts et non un gouvernement.

    Car aujourd'hui, tout le monde en France peut constater que le Président "cannibalise" la fonction du 1er Ministre et du gouvernement, qui sont donc payés inutilement par les contribuables. Cet argent pourrait (et devrait) actuellement être économisé. En outre, les Ministres sont interchangeables, et nous avons ainsi eu entre autres exemples Mme Alliot-Marie qui a été Ministre de la Jeunesse des Sports, Ministre de l'Agriculture, Ministre de la Justice sans qu'elle ne soit compétente particulièrement ou légitime dans ces différents domaines. De même que Mme Christine Lagarde, qui est l'actuelle Ministre de l'Economie alors qu'elle a une formation de Juriste et est une ancienne responsable du Cabinet d'Avocat Baker and McKenzie. Elle serait donc davantage qualifiée pour d'autres postes, comme ceux visant le Ministère de la Justice que celui qu'elle représente aujourd'hui. Tandis qu'une Assemblée d'experts incluant différentes mouvances de Juristes pourrait également largement la dépasser et définir davantage un plan pour l'avenir, car 2 yeux valent mieux qu'un...Ceci démontre à quel point il est vain pour l'orientation de la politique de notre pays d'avoir une personne dédiée quand nous pourrions avoir les meilleurs experts Français pour nous représenter directement par un vote, le leur, qui serait davantage démocratique et permettrait moins aux lobbies de faire pression face à un interlocuteur dédié et sans que cela ne nous coûte plus cher. En somme, une sorte d'assemblée de Jurés, sans ironie sur le projet de Justice de Monsieur Sarkozy qui veut faire une Justice exemplaire par le peuple et pour le peuple. Pourquoi celle-ci, si elle dispose des rapports dont dispose un gouvernement, ne serait-elle pas elle-même en mesure de mener une politique efficace et en prévision de l'avenir et sans qu'elle soit comme elle l'est actuellement, une sorte de panacée de monarchie électorale ?

    De plus, à l'heure d'Internet et des nouvelles technologies, il est impératif de changer notre vision sur la façon de faire de la politique et ce moyen d'entrer en contact avec l'électeur final peut permettre de susciter davantage de civisme de sa part en le confrontant et en le soumettant à des choix qui l'intéressent fortement : à savoir la politique de son pays. Bien évidemment, certaines choses ne se décident pas par référendum, comme la fin du nucléaire, car ce gouvernement ne veut pas risquer ses investissements, mais cela devrait pouvoir permettre d'orienter la politique de ce gouvernement justement en demandant si on doit accélérer la sortie du nucléaire ou non...Ce gouvernement en est bien conscient et ce n'est pas en n'écoutant pas son peuple qu'il va se faire respecter mais bien en prenant en compte les critiques de celui-ci.

    Pour finir, nous voyons tous actuellement la Belgique actuellement s'en sortir sans gouvernement. Cela confirme l'idée qu'il n'est nullement nécessaire d'avoir un Président de la République et un Gouvernement, qui sont très coûteux pour le peuple sans que cela soit garant d'une efficacité aucune comme nous le voyons depuis trente ans.

    Nous avons besoin d'une Représentation Politique qui fonctionne comme la Justice, avec une Assemblée d'experts qui fait les lois et les soumet au Parlement. Et un Parlement qui n'a plus le droit de décider de ses salaires et traitement non plus, car cela pose un sérieux problème actuellement en France pour l'égalité entre gens du peuple et représentants et ne peut être considéré comme démocratique du tout... Or, il est bien inscrit dans la Constitution que le pouvoir appartient au peuple et est fait par le peuple, pour le peuple. Il faut respecter nos propres textes !

    Lire la suite

  • Sidéré et dévasté…

    Nous sommes perdus. Nous ne savons plus. Déjà, qu’on doutait… Vers qui se tourner ? Que faire ? Et pour quoi ? Les évènements, majeurs ou pas, s’accélèrent. Il faudrait se pencher, revoir, les autres années, a-t-on déjà vu et subi autant en si peu de temps ? La sidération, ça n’est pas uniquement DSK, c’est un enchaînement d’évènements. Et nous voici spectateurs, impuissants, comme rarement nous l’avons été.

    Est-il besoin de dresser la liste ? De tout ce qui s’est produit depuis – disons – ces dix dernières années – mettons depuis le 11-septembre – avec cette sensation étrange, désagréable, d’un inéluctable. Que ça va mal. Qu’on y va tout droit.

    Est-ce la prolifération des moyens, ceux de s’informer, qui fait que, nous avons cette sensation-là, je veux dire est-ce seulement un « sentiment que » ou est-ce la « réalité » ?

    Faut-il décrocher, moins consommer de – ce que l’on nomme – hardnews. Se tenir un peu plus à l’écart. Est-il possible, aujourd’hui, de penser sereinement et de recevoir des informations tout aussi sereinement ? S’en donner le temps.

    Ce terme « sidérant » que l’on a entendu à propos de « l’affaire DSK » est sans doute le plus signifiant, entendu jusqu’ici. Tant il pourrait s’appliquer à bien d’autres évènements, comme ceux, déjà lointains du 11-septembre, du 21-avril, des « émeutes en banlieues », et plus proches de nous, aux divers tremblements de terre ou tsunamis, à Gaza, à Fukushima, aux printemps arabes, à cette «justice [qui] est faite », à DSK, etc.

    Il décrit un état, le nôtre... Nous sommes, effectivement, sidérés... On voudrait, aimerait, souhaiterait que ça cesse… En l’occurrence, l’incroyable couverture médiatique d’un mariage princier (couverture justifiée par le fait que « 2 milliards d’êtres humains » étaient censés le suivre, notamment via l’outil télévisuel) constitue une tentative par le média moins de nous divertir (encore que, il y a manifestement, ici, un but : « faire diversion ») que de nous soulager. Nous offrir un répit. Alors que, objectivement, nous n’en avons pas grand-chose à faire, ni à en tirer. C’est juste une image. Mais tout, désormais, est image…

    Un mariage, une béatification, et boum ! une exécution (Ben Laden). Et tout reprend. Recommence. Machine infernale. En flux tendu. Images en boucle. Sidération again.

    Alors, comme le titrait Libé, on se demande, non pas : « A qui le tour ? » mais : « quelle est la sidération suivante ? ».

    Soit : qu’est-ce qui va encore nous tomber dessus, même à des milliers de kilomètres, peu importe, c’est bien sur nous que ça tombe. Et ça finit, par accumulation, de nous broyer. Littéralement.

    L’autre terme qui surgit, en creux, c’est « dévasté ».

    Nous sommes dévastés, avec cette sensation que tout s’écroule et que nous n’y pouvons rien. J’entends par « tout s’écroule », nos illusions, nos rêves, nos espoirs.

    Pour certains, ces illusions, rêves et espoirs, s’étaient portés sur un homme. A tort ou à raison, là n’est pas la question… Il est à ce propos, intéressant de noter, qu’une bonne partie de ceux qui ne l’appréciaient pas, pour diverses raisons, principalement politiques, idéologiques, ceux-là aussi ont été sidérés, sont même « tombés en empathie ». Justement, parce qu’il représentait un espoir pour les autres (et les médias).

    Quoi qu’ait fait cet homme, ou pas fait, innocent ou coupable, peu importe au fond, nous voilà perdus. Vers qui se tourner ? Que faire ? Et pour quoi ? Comment « sortir de là » ?

    Les éditocrates, les journalistes, les observateurs, nous disent que « les cartes sont rebattues ». Mais de quelles cartes parlent-ils ? Qui dit cartes, dit jeu (ou stratégie). Jeu politique, en vérité. Mais en quoi cela nous concerne-t-il ? Ce que nous attendons, ce sont des perspectives, des idées, des projets. Un espoir. Qui les porte ? Est-ce les Espagnols, Puerta Del Sol ? Est-ce eux qui, par leur volonté, leur détermination, vont nous sortir de cet état, celui de sidération ?

    Parce que, si en France (qui, comme la plupart des pays du monde, connaît une crise sans précédent) on n’observe aucun mouvement, pas la moindre manifestation d’envergure (comme celles de 1995), c’est aussi parce que nous sommes, depuis lustres, sidérés.

    Bien sûr, il y a d’autres explications : le fait que « la crise » n’ait pas touché la majorité des Français. Sinon, et principalement, les plus vulnérables. D’autres aussi ont été touchés, mais pas en assez grande quantité pour déclencher un vaste mouvement ; ces autres qui, de surcroît, bon an, mal an, parviennent, péniblement, à s’en tirer (et n’ont d’autres soucis que de protéger le peu qui leur reste : emploi, toit, etc.). Et s’ils s’en tirent, c’est notamment grâce à notre système de protection sociale, sans lequel, nous vivrions aujourd’hui, ce que vivent les Espagnols, les Grecs, les Irlandais, les Portugais, etc.

    Mais on ne peut faire fi de l’état de sidération. C’est une clé importante. Elle prend sa source le 11-septembre (évènement mondial) se poursuit le 21-avril (évènement local) et depuis, c’est non-stop ; ou du moins, avons-nous cette impression.

    Et « la chute de DSK », avec cette avalanche d’images, images d’un français, un des « nôtres » (nous sommes donc, quoi qu’on en dise, touchés dans notre chair, humiliés, terrassés) et puissant de par sa fonction, valorisante (quoi qu’on en dise, là encore) pour la France, pour « nous », nous enfonce un peu plus dans cet état de sidération. La paralysie. C’en est trop !

    Cet état-là, de sidération (quasi) permanente, nous a amené à croire en « l’homme providentiel ». D’autant plus que les médias, dans leur grande majorité, ont contribué à nous le présenter comme tel. Une évidence.

    Nous n’avons pas mis, plus que cela, en question cette évidence. Parce que, justement, elle nous apparaissait comme une « porte de sortie » (et non, Del Sol). Je veux dire par là, qu’avec cette porte, nous pensions que nous sortirions de cet état de sidération. Nous irions mieux. Et n’avait que peu d’importance, au fond, le projet que cet homme portait.

    Cette « chute » incroyable, cet évènement que, donc, on a qualifié de « sidérant », est en réalité plus que cela. Nous sommes passés au-delà de la sidération. Etant donné que nous étions déjà en cet état. C’est en ce sens que je dis que nous sommes perdus. Complètement paumés. Dévastés. Car, passée la sidération, que peut-on espérer ? Qu’y a-t-il après ? Une Puerta Del Sol française ? La résignation par les urnes ?

    Ou alors, le déclin.

    Oui, n’est-ce pas plutôt le déclin qui nous guette et que nous sentons venir ? Passée la sidération…

     

    Lire la suite

  • Dis, c'est quoi au juste un modérateur ?

    Le modérateur est devenu un personnage incontournable du web. Que ce soit sur les forums ou les tchats, il est présent mais qui est il vraiment ? Voici quelques réponses à cette grande question.

    - Le modérateur est un humain (des tests l’ont prouvé) de sexe masculin ou féminin, il rentre dans un facteur d’âge allant environ de 17 à 75ans. Rien ne prouve pour l’instant que les modérateurs le soient de parents à enfants. Il n’existerait pas de gênes de modérateurs transmissibles. Ce n’est, en tout cas, pas prouvé pour le moment.

    - Il aime exclure les gens sans raisons valables. Il est là pour exprimer une certaine souffrance intérieure provenant de sa petite enfance, où ses parents lui refusaient d’aller, par exemple jouer dehors .

    Exemple : «- Môman, je peux aller jouer dehors ?

    - non ?

    - Mais pourquoi ?

    - Parce que ! »

    - Le modérateur est mal poli. Incapable de vous dire bonjour, il aime à ignorer tout ce qui n’est pour lui que simple utilisateur. Il n’aime donc personne hormis ses congénères (et encore…).

    - Le modérateur doit faire ce qu’il interdit aux autres : flood, insultes, menaces etc…Le modérateur possède les pleins pouvoirs, ne se cachant pas pour le montrer ! C’est sa crédibilité qui est en jeu.

    - Une phrase typique pourrait être : « Vous voyez, moi je peux mais pas vous ».

    - Le modérateur est donc largement au- dessus du commun des mortels.

    - Le modérateur est un vrai robot. Il voit tout, lis tout, sais tout. C’est le dieu du forum ou du tchat qu’il gère. Omniscient, il reconnaît un boulet avant même que celui ne commence à écrire quelque chose.

    - Le modérateur n’aime guère passer inaperçu. Ainsi, si personne le voit ou l’entend, il bannis quatre ou cinq personnes à la fois, histoire de montrer qui est le boss !

    - Le modérateur est sournois. En effet, parfois, il se cache parmi d’autres utilisateurs et attends sournoisement de les frapper dans le dos, sans même prendre le temps d’avertir. « Et tiens, voilà un ban, mouhahahahaha ». Dans le langage des modérateurs, ils appellent cela « sous-mariner ».

    - Le modérateur n’aime pas les nouveaux qui demandent des renseignements . Un bon « démerdes-toi » calmes en général les choses rapidement. De toute façon, il ne sait pas comment il faut faire pour s’enregistrer sur le forum, ni la commande d’auto-join de votre script pour rejoindre un salon IRC.

    - Sur l’IRC, le modérateur, possède un bien meilleur client irc et script que le vôtre. Inutile donc de lui poser des questions sur le sujet. Cela ne l’intéresse absolument pas

    - Le modérateur est rancunier, fortement. Ainsi, vous marchez en travers des clous, il s’en souviendra pendant un très long laps de temps. Il mets d’ailleurs à jour régulièrement, des fiches de renseignements sur chaque personne qui passe prés de lui.

    - Particulièrement incompétent dans son domaine, le modérateur apprécie fortement les leçons que lui donnent les différents users sur la meilleure façon de faire. Preuve que le modérateur n’est pas si inhumain et saura vous écouter.(parfois…)

    - Le modérateur est sourd à toute protestation évidemment. Le modérateur a et aura toujours raison. S’il a tort (le taux de probabilité est de 0,000005%), il aura raison !

    - De plus, son vocabulaire est garanti en insultes cinglantes !

    - Le modérateur recevant une médaille tous les 10 000 bannissements (et une chaussette gratuite), il fera tout pour atteindre ce chiffre.

    - Le modérateur possède des armes et il en est particulièrement fier. Kick, bannissement, ackik, bannissement muet, suppression de compte…son arsenal est étoffé, puissant et encore plus important , quasiment imparable. Il aime donc évidemment en user et abuser.

    J’espère vous avoir modestement éclairés. N’hésitez pas à en remettre une couche, nous adorons cela !

    Bon ! Je retourne... modérer !!!!

    Lire la suite

  • Voilà, c’est l’été…

    Autant voir les choses en face : c’est l’été. C’est à dire que, depuis le 21 juin, on perd chaque jour une ou deux minutes de soleil. Je ne dis pas ça pour casser le moral de mes amis (es) en vacances. Mais parce que c’est la vérité. Et que nous sommes tous suffisamment adultes (quoique..) pour supporter la vérité (n’est-ce pas ?). Bon, maintenant que je l’ai dit, on oublie. Parce que l’été, c’est l’été. Et puis c’est tout. Jusqu’au 15 août, en gros, ça nous est complètement égal, de perdre une ou deux minutes par-ci, par-là. Les journées sont longues, de toute façon. Il fait beau (sauf quand il pleut, ce qui arrive parfois en Bretagne…). On mange dehors. On reçoit des amis. On flâne, on discute, on écoute le silence. Et les oiseaux, qui habillent le silence. L’été, je le rappelle aux étourdis, n’arrive qu’une fois par an. Après, c’est trop tard. Et c’est trop bête de se réveiller un beau jour en se disant : « zut, c’était l’été, je l’ai complètement loupé, si j’avais su… »

    Donc pas question de rater l’été. Là, à l’heure même où je vous parle, on est au tout début. Ah, toutes ces journées devant nous… C’est vrai que ça se gâte un peu après le 15 août. Alors que l’ été, officiellement, dure jusqu’au 21 septembre, après le 15 août on a un petit coup de mou. On se dit, tiens, c’est bizarre, mais les jours raccourcissent drôlement. Dans les stations de vacances, les magasins commencent à fermer. Les marchés, si animés au plein cœur de l’été, se vident petit à petit. Il y a souvent des orages (et pas seulement en Bretagne…).

    C’est du moins l’image que j’ai dans la tête : après le 15 août, il y a des orages. Le temps se fait incertain. Et le soir, on ne peut plus traîner dehors à manger et à refaire le monde avec les amis : il se met vraiment à faire nuit, de plus en plus tôt. Saperlipopette, je m’aperçois que je suis reparti pour vous casser le moral. Mais non ! Pas du tout ! Vive l’été ! On n’est que début juillet, on a un mois et demi devant nous avant le 15 août. Et puis zut, même après le 15 août, on est toujours en août. Tant pis pour les orages (de toute façon, je ne vais pas en Bretagne…). Tant pis pour la nuit qui tombe. Tant pis pour la rentrée qui arrive à grands pas (d’un autre côté, je suis en retraite, alors..). On prend ce qu’il y a. Et puis c’est tout. Parce que la rentrée, celle de cette année, vous vous doutez bien de ce que ça va être : pleins gaz vers la présidentielle, plus une seconde de libre pour penser au temps qui passe, pour méditer sur les minutes perdues. Et celles qu’on va bien finir par retrouver un jour. Je ne dis pas que tout s’arrête pendant l’été. Je pourrais d’ors et déjà vous donner mille exemples de chambardements, voire de révolutions qui on eu lieu en plein été.

    Seulement, il y a ce truc un peu fou qui s’appelle les vacances. Et qui se passe en été. Quand j’étais plus jeune, on appelait ça les grandes vacances. Par opposition aux petites, celles de Pâques ou de la Toussaint.

    Ah, les grandes vacances ! Rien que d’y penser, j’étais tourneboulé. J’imaginais le tout premier jour sans école, ni devoirs, ni leçons. Et tous les jours, ensuite, la longue suite des longs jours, jusqu’à la maudite rentrée. Tous ces longs jours d’été, comme une promesse de rêves, de découvertes, d’aventures. Aujourd’hui, j’ai gardé ça au fond de moi. L’été, on a du temps. On sort la table de jardin. On sort les chaises longues. On sort les vélos. Et le bonheur, c’est qu’on les sort pour des semaines. De belles et longues semaines. Un jour viendra où il faudra tout rentrer. Mais on n’y pense pas. On ne veut pas y penser. Parce qu’il n’y a rien de plus précieux que ce moment-là, le jour où on se met en été. Où on met sa vie en été. En même temps, si je veux être franc, plus jeune, je ne détestais pas totalement la rentrée. Il y avait de l’excitation dans l’air. Retrouver les copains sur les bancs de l’école. Les jeux dans la cour de récré. Et puis apprendre, continuer à apprendre. Oui, là aussi, il y avait de l’excitation à cette seule idée : grandir en apprenant. On est impatient de grandir, quand on est petit. C’est après qu’on regrette de continuer à grandir, quand ça s’appelle vieillir… Et donc, là aussi, pour être franc, la perspective de la rentrée, dans le fracas de la campagne présidentielle, ça me met en appétit, gourmand comme je suis. Rentrer en se disant qu’on a devant soi tous ces mois de bagarre, de castagne, mmm…

    N’empêche qu’avant tout ce barnum je me réjouis de ces longues semaines de calme et de soleil, de ces soirées à refaire le monde ou à regarder la lune et les étoiles. Sans oublier, bien entendu, les étoiles filantes qui sont, comme les vers luisants, les cadeaux de l’été.

    Une seule étoile filante, un seul vers luisant : c’est une nuit bénie. On peut faire tous les vœux qu’on veut.

    En attendant, voici le mien : que l’été vous soit doux à toutes et tous.

     

    Lire la suite