MOI - ICH
Bienvenue dans mon nouveau chez moi !
Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...
Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.
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Ce n'est donc pas...
... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.
Mais c'est...
...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.
Donc,
les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....
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Nouvel an
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Nous vous présentons nos meilleurs voeux pour la nouvelle année. Que celle-ci vous apporte, santé, bonheur, joie et prospérité. Que vos voeux les plus chers se réalisent.
Bonne et heureuse année 2012.
Wir wünschen Euch alles Gute für das Neue Jahr 2012. Gesundheit, Glück, Freude und Erfolg. Dass sich alle Eure Wünsche erfüllen. Ein gutes Neues Jahr! -
Voilà ce qui s’appelle se laisser envelopper par un texte.
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
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Scott et Zelda : des enfants terribles ?
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Scott et Zelda : des enfants terribles ?
Couple mythique s’il en est, Scott et Zelda Fitzgerald, amants terribles, ne pouvaient vivre l’un sans l’autre, ni l’un avec l’autre.
Zelda Sayre naît dans une famille riche de l’Alabama : son père est juge et sénateur, son grand-père gouverneur. Jolie jeune fille gâtée, fantasque et capricieuse, elle traîne à sa suite toute une cour de prétendants empressés.
Beau blond aux yeux verts, Francis Scott Fitzgerald tombe follement amoureux de Zelda dès qu’il la voit à une fête du Country Club de Montgomery, en 1918. Sa classe naturelle, le prestige de son uniforme de lieutenant, mais surtout son statut d’écrivain (même s’il n’a encore rien publié) compensent sa petite taille et sa condition modeste aux yeux de la jeune fille.
1920 sera l’année de tous les succès pour Fitzgerald: il publie L’Envers du paradis, un premier roman qui lui vaut une notoriété immédiate ; puis, ayant distancé tous ses rivaux, il épouse Zelda.
Rapidement, le couple le plus glamour et flamboyant du moment, symbole de la jeunesse dorée et libérée des Années folles, devient le sujet favori des échos mondains des gazettes de l’époque.
Jeunesse, amour, gloire et beauté. Ils ont tout ; le monde leur appartient. Au son du jazz, Scott et Zelda sont de toutes les soirées mondaines à New York et à Paris. Suivis d’un cortège de domestiques, ils séjournent dans de somptueuses villas sur la Riviera.
L’argent coule à flot. Le champagne aussi. Tous deux fragiles et instables, ils se saoulent de fêtes somptueuses qui durent jusqu’au bout de la nuit.
Zelda et Fitzgerald se sentaient comme de petits enfants qui ont pénétré «dans une grande et lumineuse remise inexplorée». Ils ne savaient pas s’ils étaient réels, ou échappés d’un roman : aussi se baignaient-ils habillés dans les fontaines, ils voyageaient sur les toits des taxis, se déshabillaient pendant les représentations théâtrales, ou se battaient avec les policiers. Ils ne restaient jamais seuls. A l’hôtel, chez eux et partout, il y avait toujours trop de monde : Zelda et Scott croyaient que c’étaient de vraies personnes, alors que ce n’était que la projection des démons qu’ils portaient en eux.
Tout autant excessifs dans leur vie sentimentale, Scott et Zelda se déchirent à grands coups de scènes de ménage passionnelles, de disputes épiques, de crises de jalousie et d’accès de violence qui les détruisent lentement. Pourtant, même dans leurs moments de crise les plus intenses, ces deux-là ne peuvent se passer l’un de l’autre.
Peut-être n’existait-il ni forts ni faibles, ni enfants ni adultes. Zelda et Fitzgerald étaient trop proches : proches comme le furent rarement des êtres humains ; et une trop grande proximité entre les dieux et les hommes, ou les hommes et les femmes, brûle le cœur et les vies. Aussi bien comme personnes que comme écrivains, les Fitzgerald étaient complices. Fitzgerald recopiait les lettres et les journaux de Zelda, pour les insérer en cachette dans L’Envers du Paradis, Les Heureux et les Damnés et Tendre est la Nuit ; il lui soumettait, page après page, ses récits et ses romans ; et, quand il ne parvenait pas à voir les personnages de Gatsby le Magnifique, sa femme les dessinait encore et encore, à s’en faire mal aux doigts, essayant de capturer les images qui fuyaient la plume de son mari. Ils étaient une même personne, avec deux cœurs et deux têtes ; et ces cœurs et ces têtes se tournaient passionnément l’un vers l’autre, l’une contre l’autre, jusqu’à se consumer sur un seul bûcher.
Ainsi, les papillons vont finir par se brûler les ailes et trouver la mort.
Zelda, papillon qui se prend subitement de passion pour le ballet et entreprend de devenir danseuse étoile à 27 ans. Cette frénésie qui va tourner à l’obsession sera le premier signe tangible de sa schizophrénie, maladie qui la conduira de cliniques en établissements psychiatriques.
Scott, papillon aux ailes couvertes de poudre iridescente, noie son mal-être et son inquiétude réelle pour l’état de santé de Zelda dans le gin. L’alcool aura raison de son talent. Après une longue période de déchéance qui le laissera ruiné, il mourra à 44 ans. Hemingway aura pour son rival ces paroles acerbes : «il avait encore assez de technique et d’esprit romantique, mais depuis longtemps toute la poussière avait disparu de l’aile du papillon, même si cette aile a continué à battre jusqu’à la mort du papillon».
Huit ans après la mort de Scott, Zelda périra à 48 ans dans l’incendie de l’hôpital où elle était internée. -
« Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses. »
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
« Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses. »
« Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses. »
Si avant de lire cette citation, vous n’aviez jamais entendu parler d’Arthur Cravan avant aujourd’hui, quelques mots sur ce neveu rock’n’roll d’Oscar Wilde.
Avant de se faire connaître comme poète et critique d’art, Cravan (Fabian Avenarius Lloyd, de son vrai nom) a été chanteur, homme de spectacle et Champion de France de boxe amateur.
De 1911 à 1915, il est la figure centrale de la revue littéraire et artistique "Maintenant", dont il écrit la totalité des articles sous divers pseudonymes. Ses excentricités et provocations répétées, préfigurent la naissance du mouvement dada et lui valent l’admiration d’artistes comme Marcel Duchamp, Francis Picabia ou André Breton, mais aussi une demande en duel de la part d’Apollinaire.
Quittant la France en guerre pour éviter la conscription, il se rend aux États-Unis où il rencontre Mina Loy, poétesse anglaise célèbre, qu’il épousera un peu plus tard au Mexique. Alors qu’il se rend en Argentine sur un bateau de fortune qu’il a lui-même construit, Cravan disparaît en 1918 au large des côtes mexicaines, dans des circonstances mystérieuses. Son corps ne sera jamais retrouvé.
Les conformistes aboient, Cravan passe.... -
Jouons à ce jeu : si j’étais.
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Jouons à ce jeu : si j’étais.
1 -Une œuvre d’art
La palette est vaste et le choix difficile. Je dirais la le buste de Néfertiti, parce qu’il est représentatif de ces objets qui ont traversé les siècles et qui me touchent profondément. Et aussi parce que je trouve qu’elle change le regard qu’on peut poser sur les peuples qui nous ont précédé.
2 - Une légende
La légende urbaine qui voudrait qu’au moment de la mort, le corps se déleste de 21 grammes, supposés être l’équivalent du poids de l’âme. Mais en bon Franc-Comtois, la légende de la Vouivre continue encore à me hanter. Cet animal fantastique, insaisissable aussi changeant dans sa forme que dans ses mœurs que l’inconscient des peuples et l’imagination des conteurs sans lesquels la Vouivre n’a pas d’existence.
3 - Un paysage
Un désert . Les jeux de lumière et le prisme des couleurs y sont superbes. En plus, comme une page vierge, ils laissent toute latitude à l’imagination et à la méditation, et procurent une délicieuse sensation d’infini.
4 - Une devise
Carpe diem. J’aimerais bien réussir à la faire mienne un jour avant de mourir.
5 - Un son
Le son du vent dans les branches des arbres, dans les herbes hautes, entre les tuiles d’un toit…
6 - Un cocktail
Sorti de la Margherita, je n’y connais pas grand-chose en cocktails. Mais je suis toujours scotché par le goût de l’Irish Coffee.
7 - Un signe de ponctuation
Sans hésiter, des points de suspension. Non seulement, j’ai tendance à en abuser mais je les aime pour tout ce qu’ils suggèrent : silences, non-dits, promesses, sous-entendus, suite à venir…
8 -Un oiseau
J’ai depuis toujours une tendresse particulière pour le milan, mais l’idée de pouvoir renaître de ses cendres, comme le phénix, est plutôt séduisante.
9 - Un fleuve
Si je lâche la bride à mon humour à deux balles, je répondrais le Zambèze (si votre sens de l’humour est aussi douteux que le mien, vous n’aurez aucun mal à comprendre pourquoi).
Mais, quand je suis entre personne de bonne intelligence, je sais me tenir. Je répondrais alors le Aa, parce que, même si je sais ne pas pouvoir lutter contre l’Amazone, le Nil ou le Rhin, avec mes deux petites lettres de rien du tout je serais tout de même le chouchou des cruciverbistes et autres joueurs de Scrabble à qui j’aurais sauvé la mise plus d’une fois(ça a quand même un peu plus d’allure que ma première réponse, non ?)
10 - Un adverbe
«Alors», comme dans «oui, et alors ?», une de mes réparties préférées quand je veux que mon interlocuteur laisse tomber la langue de bois, arrête de me prendre pour une bille et me dise franchement le fond de sa pensée.
11 - Un titre de blog
Une certitude, ça ne serait pas Blog de Thon dont l’allusion échapperait à la plupart des mortels et dont le “Thon” entretiendrait à mon encontre une (fausse) réputation de «froideur» qui rebouterait les moins téméraires de mes éventuels rares visiteurs.
12 - Une chanson enquiquinante
Alors là, vous ne savez pas où vous mettez les pieds. Attention, zone minée ! J’en ai une ribambelle dans mes cartons de ces chansons généralement ridicules qui vous squattent le crâne du lever au coucher. Vous l’aurez voulu : au choix, «Un petit Ricard dans un verre à Ballon» des Ricoun.
13 - Un art martial
La capoeira, un art martial à la fois viril et gracieux, proche à mes yeux de la danse contemporaine.
14 - Une muse
Une muse… araignée, toute petite et toute mignonne. Je n’ai pas la prétention - encore moins l’envie - d’inspirer qui que ce soit.
15 - Un personnage de BD
Rahan ! le fils des âges farouches aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rôdent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont Bleu, un volcan endormi, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Craô le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de tous ceux «qui marchent debout» (tous les hommes, donc).
16 - Une bonne action
Si j’étais une bonne action, je ne serais pas coté en bourse et je rapporterais beaucoup plus que de l’argent.
17 - Une soupe
Une soupe de langues !
18 - Un texte de dictée
La Déclaration universelle des droits de l’homme ou la dictée de Prosper Mérimée..
19 - Une pierre précieuse
Une clé de voûte, la pierre dont dépend la stabilité de tout un édifice. Bien plus précieuse à mes yeux que tous les bijoux d’Elizabeth Taylor réunis.
2O - Une lettre
Une lettre muette, qui est là mais dont on ne fait pas de cas, dont on se demande souvent à quoi elle sert, et qui se révèle finalement incontournable.
21 - Un fil
Le fil d’une lame. Précieux et utile quand on sait le manier, dangereux quand on le malmène.
22 - Un lieu
Pas facile, rien ne me vient naturellement à l’esprit. Ça serait un lieu sûr, où on se sent bien, en sécurité. Chez NOUS.
23 - Un peintre
Quiconque a pu apprécier ce que je suis capable de réaliser, un pinceau à la main, sait que je peux à peine prétendre au titre de peintre en bâtiment ! Mais j’ai tout de même une petite préférence pour Gustav Klimt. -
Qui ne connaît pas cette photo ?
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Qui ne connaît pas cette photo ?
Chaplin qui s’en est inspiré pour ses Temps modernes a largement participé à sa diffusion.
En revanche, on connaît peut-être moins son auteur, Lewis Wickes Hine (1874-1940), et le reste de son œuvre.Tout du moins était-ce mon cas jusqu’à ce que j’aille voir les clichés originaux en noir et blanc de Lewis Hine.
Travail des enfants (dans les champs de coton, les mines de charbon, les filatures, les rues…), des hommes et des femmes dans l’industrie naissante, vie dans les quartiers ouvriers de Chicago et de New York (dispensaires, taudis, queues devant l’agence pour l’emploi…), situation des noirs américains…
Considéré comme un des pionniers de la photographie sociale et documentaire, voire le premier, Hine a passé sa vie, appareil photo en main, à dénoncer les inégalités sociales, à témoigner des conditions de vie de la classe ouvrière en ce début du XXe siècle. -
P.O.É.S.I.E.
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
P.O.É.S.I.E.
Je sais ce qu'est une feuille et un crayon.
Je les vois, je les touche .
Je sais que des mots s'accordent, d'autres ne s'entendent pas entre eux.
Je sais que certains mots sont faciles à manier mais d'autres bien plus malins.Allez donc les attraper !
Certains se vêtent de Majuscules et ronflent, d'autres sont minuscules mais se lient.
Les mots parfois s'envolent ou plongent.Essayez de les arrêter !
Je dois parfois les chercher dans un dictionnaire car ils ne me parlent pas.D'autres me parlent trop, convalescents, vieux et ridés.
Je sais écrire le mot P.O.É.S.I.E.mais je ne sais pas ce qu'est la poésie ! -
Voila ce que j'appelle un "raccourci"....
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Voila ce que j'appelle un "raccourci"....
En 2007, la France qui compte assistait à l'investiture de notre bien-aimé Président.
En 2008, l'heure était à la célébration de la famille.
En 2009, la crise mondiale sévissait.
L'année dernière, il s'agissait d'assurer la défense de la Grèce.
Cette année, la célébration de l'élection de notre Président coïncide avec le trentième anniversaire de celle de François Mitterrand. Le taux de popularité historiquement bas du Président l'oblige à rendre les armes au défunt monarque républicain, dont la nostalgie embellit le souvenir... Ce n'est pas un "raccourci" ça ?