MOI - ICH

Bienvenue dans mon nouveau chez moi !

Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...

Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.

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Ce n'est donc pas...

... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.

Mais c'est...

...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.

Donc,

les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....

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  • Youri Gagarine en orbite

    Gagarine

    12 avril 1961 : Youri Gagarine en orbite…

    C’était il y a 60 ans. Base spatiale de Baïkonour, en URSS, le cosmonaute pénètre dans le premier étage de la fusée Vostok 1. Son pouls passe anormalement de 64 à 157 pulsations par minute : il sait qu’il n’a qu’une chance sur deux de survie. En bon patriote russe, il s’exclame alors simplement : « Poyekhali! » (« C’est parti ! »). Il était 9 heures 7, heure de Moscou ; Youri Gagarine allait tourner cent huit minutes dans l’espace avant de retrouver, vivant et plein de joie, après quelques frayeurs, le plancher des vaches et des isbas.

    Le chien étant le meilleur ami de l’homme avant le communisme, il y avait eu d’abord Laïka, le « petit aboyeur », premier être vivant mis en orbite dans Spoutnik 2, en 1957, et morte de surchauffe… Les autres en étaient revenues : Belka et Strelka, en 1960, sur Spoutnik 5, avec un lapin gris, quarante souris, deux rats et quelques mouches !

    Enfin, l’homme s’était hissé au niveau de l’insecte et Youri Gagarine (Ю́рий Гага́рин) devenait un « Héros de l’Union soviétique », qu’on décora de l’ordre de Lénine avant de l’envoyer aux quatre coins du paradis communiste et dans le monde entier pour vanter le modèle. À cette vie d’exposition et de mensonges, le héros embrassé (sur la joue) par Gina Lollobrigida se brûlera les ailes, vivra à cent à l’heure, échappera par miracle à vingt accidents de voiture et mourra avec son instructeur, disloqué sur sa terre russe, à 34 ans, le 27 mars 1968, dans le crash non élucidé du MiG-15 qu’il pilotait.

    Hourra ! criaient les cosaques chevauchant à l’ennemi : « Au paradis ! » On raconte qu’en raison de ses origines en partie kolkhoziennes, Gagarine fut préféré pour le vol orbital à son camarade Titov, issu, lui, de la classe moyenne. Gagarine incarnait mieux, pour la propaganda, un idéal d’égalité soviétique. On lui attribua, pour cela, ce blasphème prométhéen : « Je ne vois aucun Dieu là-haut. » Mais si Titov, athée convaincu, se fit l’agent de cette propagande, avec Khrouchtchev, le moujik Gagarine s’en garda bien, qui fit baptiser sa fille aînée à quelques jours de son envol, révérait les icônes et aurait même exhorté les autorités soviétiques à reconstruire la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Hourra ! Gagarine… Il est au paradis.

    Chaque année, le vol de Gagarine est célébré avec dévotion partout en Russie, où des fleurs sont déposées au pied des nombreux monuments à sa gloire. Et, ce vendredi 9 avril, deux cosmonautes de la Sainte Russie poutinienne, Oleg Novitski et Piotr Doubrov, et un astronaute américain, Mark T. Vande Hei, ont décollé de Baïkonour, au Kazakhstan, comme Gagarine jadis, dans leur fusée Soyouz MS-18, pour la Station spatiale internationale (ISS). Ils ont aussi pour mission, bien sûr, d’honorer le 60e anniversaire de son exploit. « Nous le fêterons ensemble », a déclaré Doubrov, avant le départ. La fusée, baptisée « Yuri Gagarin », s’est extirpée de cette damnée gravité, à 7 h 42 GMT, parée, pour l’occasion, de portraits blanc et bleu de l’illustre pionnier. « Nous étions en concurrence au début des vols habités », a souligné Mark T. Vande Hei. « Puis le temps a passé et nous avons compris que nous pouvions faire plus de choses ensemble. J’espère que cela va continuer. » Puisse-t-il être entendu, en cette période de réactivation inconsidérée de guerre froide de la part des Américains.

    Gagarine, ce petit-grand homme – il mesurait 1,58 m – au destin d’Icare qui nous a fait rêver d’exploits et de dépassement. Image brouillée par les tensions de guerre froide au bénéfice d’Armstrong, le conquérant lunaire… mais vrai héros de « l’Humanité ». Celui, dit Jean-Pierre Haigneré, qui s’en est allé, pour la première fois, « au-delà du bleu du ciel ».

     

     

  • Petites infos en vrac... de ce dimanche 11 avril 2021

    Petites infos en vrac de ce... dimanche 11 avril 2021. 

    - Élections régionales et départementales repoussées ? Il en rêve... 'il', c'est Jupiter. Il voulait les organiser après les présidentielles. Il tente de les décaler à nouveau. C'est pourtant lui qui annonçait une vie quasi normal à partir de fin mai. ... On serait incapable de prendre 5 mn pour aller voter alors qu'on irait au resto, au ciné... ? 

    - Les repas clandestins ont du bon : une perquisition chez Pierre-Jean Chalençon et la presse s'intéresse à lui. On découvre qu'il aurait détourné des millions ce qui a amené le fisc a saisir pour 1,35 million d'euros d'objets de valeurs. Pour le fisc, il s'agit d'une action préventive pour se prémunir d'un redressement. 

    - Un peu d'histoire : un 11 avril (1961) s'ouvre le premier procès d'un criminel nazi depuis les procès de l'après-guerre, à Nuremberg : Adolf Eichman, acteur de la "solution finale" et organisateur (de sa propre initiative) de la déportation massive et de l'extermination des Juifs hongrois. Il est condamné à mort et pendu à Jérusalem le 31 mai 1962.


    - Allez les chiffres : Covid-19 France... 67 millions d'hab
    Nombre total de cas : 5.02M - Guérisons : 306K - Décès : 98,602

    - Toujours les chiffres : Covid-19 Allemagne... 83 millions d'hab.
    Nombre total de cas : 3.01M (+18,728) - Guérisons : 2.67M (+13,980) - Décès : 78,402 (+107)

    - Covid-19 Allemagne... chez nous en Bade-Wurtemberg... 11 millions d'hab.
    Nombre total de cas : 387K (+2,617) - Guérisons : 345K ( +1,700) - Décès : 8,914 (+14)

    - Encore les chiffres : Covid-19 en Haute Saône. 233 394 Hab (2019)
    https://www.cascoronavirus.fr/stats/france/departement/haute-saone

    - Bonne fête aux Stanislas ! On doit ce prénom à l'évêque de Cracovie en 1072.

    - Le soleil s'est levé à 7h23 et se couchera vers 20h24... Il fait entre 3°C et 11°C et grand soleil !
    - C'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez remettre votre masque et reprendre le cours de vos activités... toujours avec votre masque.
    Et le vie continue...

  • Finalement...

     

    Stendhal

    Finalement, Stendhal avait raison et a toujours raison : "La France est un pays où il est plus important d'avoir une opinion sur Homère que d'avoir lu Homère."

  • Et pendant ce temps-là...

     

     

     

    Papillon sur le nezLion rugit

    Et pendant ce temps-la, l'année dernière un papillon se posait sur le nez de Stella, 3 ans, au musée d'histoire naturelle de Londres,

    alors qu'au même moment, un lion rugissait au parc national de Nairobi au Kenya.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Poésie du soir

     

    Rainer maria rilkePoésie du soir avec... "Sept Poèmes, IV et VII", dans "Les Poésies d'amour" de Rainer Maria Rilke en 1915.

    Je pensais bien connaître Rilke et bien, il n'en est rien, je vais encore me coucher encore moins bête que je me suis levé...

    IV
    Évanescente, tu ne sais pas les tours.
    Mais voici que tu vas éprouver une tour,
    avec ce prodigieux
    espace en toi. Ferme ton visage.
    Tu l'as érigée
    sans savoir, d'un regard, d'un signe, d'un mouvement du corps.
    Soudain, accomplie, elle se fige,
    et moi, bienheureux, je peux alors l'investir.
    Oh comme j'y suis à l'étroit.
    Flatte-moi, que j'aille alors vers le dôme :
    pour projeter dans tes nuits douces,
    avec la force de fusées aveuglant ton sein,
    plus d'émotion que je ne suis moi-même.

    VII
    Comme je t'appelais. Ce sont les cris muets
    qui en moi sont devenus suaves.
    Voici que je progresse en toi degré par degré
    et ma semence monte joyeuse comme un enfant.
    Montagne originelle du plaisir : soudain
    haletante elle jaillit vers la crête au fond de toi.
    Oh abandonne-toi, et ressens son approche :
    Au plus haut elle te fera signe, et tu chavireras.

    Biographie :

    Rainer Maria Rilke (de son nom patronymique René Karl Wilhelm Johann Josef Maria Rilke) est un écrivain autrichien, né le 4 décembre 1875 à Prague, mort le 30 décembre 1926 à Montreux, en Suisse. Il vécut à Veyras de 1921 à sa mort. Il est surtout connu comme poète, bien qu’il ait également écrit un roman, "Les cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

    Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est ainsi pensionnaire dans une école militaire avant d’être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste et écrit ses premières œuvres.

    En 1896, il part pour Munich et rencontre, en mai 1897, Lou Andreas-Salomé, qui a alors trente-six ans. Son amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle se poursuivant jusqu’à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï.

    En 1901, il épouse Clara Westhoff, une élève d’Auguste Rodin avec qui il aura une fille, Ruth. Le couple se sépare un an plus tard et Rilke se rend à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d’ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Il rompt avec ce dernier et voyage dans toute l’Europe et au-delà de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l’âme ».

    En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis, née Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l’Adriatique. Elle l’héberge fréquemment et est son mécène jusqu’en 1920. Pour elle, il compose son chef d’œuvre, "les Élégies de Duino", suite d’élégies empreintes d’une mélancolie lumineuse. Il est mobilisé dans l’infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

    À partir de 1919, il s’installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français.
    Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu’il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle a onze ans de moins que lui, ils deviennent amants. Elle s’installe en Suisse, non loin de chez lui et Rilke se prend d’affection pour les deux enfants et encourage le talent qu’ils affirment, en effet, à l’âge adulte. C’est par son intervention auprès d’André Gide qu’est publiée la première plaquette de dessins intitulée "Mitsou" faite par Balthus à quatorze ans illustrant les étapes de sa recherche désespérée de son chat qu’il croyait perdu. Rilke préface et suit de près la fabrication de cette sorte de "bande dessinée". La liaison de Rilke avec Baladine dure environ six ans.

    En 1921, un industriel et mécène de Winterthur, Werner Reinhart, lui achète la tour isolée de Muzot, à Veyras, dont il fait sa résidence.

    Il décède d’une leucémie en 1926 et est inhumé à Rarogne en Valais.

    Photo :

    - Rainer Maria Rilke.

  • La "banalité du mal".

     

    Hanna arendt

    Parmi les journalistes qui ont suivi le procès d'Eichmann figure Hannah Arendt, qui représente le New Yorker.

    Cette philosophe américaine, née en Allemagne dans une famille juive, a eu dans sa jeunesse une liaison discrète et passionnée avec le philosophe Martin Heidegger et témoignera en sa faveur après la Seconde Guerre mondiale, lors des procès en dénazification. Elle accède à la notoriété en 1951 avec son ouvrage "Les origines du totalitarisme", qui fait le lien entre l'antisémitisme moderne et la montée des régimes totalitaires.
    Avide de se confronter charnellement au nazisme qu'elle a placé au centre de sa réflexion, elle arrive à Jérusalem le 10 avril 1961, à la veille de l'ouverture du procès d'Eichmann, et va assister à celui-ci jusqu'au 7 mai 1961, pendant trois brèves semaines. Cela lui suffira. La philosophe publie en 1963 le compte-rendu de ses observations sous le titre : "Eichmann à Jérusalem, Étude sur la banalité du mal", sous la forme de cinq articles dans le New Yorker.
    Hanna Arendt s'attendait, en arrivant à Jérusalem, à rencontrer un monstre. Au contraire de cela, elle découvre un fonctionnaire plutôt borné. Elle en déduit que le mal n'est pas le produit de cerveaux spécialement maléfiques mais de personnages ordinaires, voire de simples bureaucrates comme Eichmann. Autant dire que tout homme est susceptible de basculer dans l'abjection si les circonstances s'y prêtent, pour peu qu'il ait renoncé à faire usage de sa conscience et de son libre-arbitre.
    Malheureusement, les nouveaux témoignages sur les bourreaux nazis tendent à donner raison à Hannah Arendt. Ainsi de la correspondance privée de Himmler avec sa femme, qui révèle un petit bourgeois d'une insondable médiocrité, à mille lieues du tout-puissant maître de la SS.

  • BHL ou comment se rendre ridicule pour la postérité.

     

     

    C’est officiel, le grand philosophe national, l'homme de guerre, l’homme à la chemise blanche, toujours ouverte, vient de virer sa muse, son égérie, son tout. Un vrai risque qu’il ne nous produise plus sa belle littérature foulosophique, lui, spécialiste et grand manitou du botulisme (de Botul pour les profanes). Nous autres "fans", risquons d’être orphelins de cette plume qui mérite depuis belle lurette, un prix Nobel, (comme son illustre Président ami), surtout que cet homme est l’un des grands zélateurs du très grand cinéaste et…iiii., Roman Polanski.
    Vous avez deviné de qui je parle, non ? Mais bien sûr, c’est notre BHL. Le beau "vieux" gosse a déjà emmener sa nouvelle dulcinée dans sa villa de Marrakech et a été aperçu à Nice en sa compagnie, elle, "rêne" du shooping.
    BHL, 62 ans, retrouve donc avec cette Irlandaise, Daphne Guinness, 43 ans, une nouvelle jeunesse. Comme on dit vulgairement, cette femme, est une fashion victime, très mode. Elle est considéré comme la femme vivante la plus…élégante. Fille de l’Irlandais héritier des brasseries Guinness, Lord Moyne, et de la Français Suzanne Lisney ancien mannequin et petite-fille de Diana Mitford, l’aristocrate célèbre dont le second mari fut le fasciste britannique Sir Oswald Mosley, elle et son frère, Sebastian, ont grandi dans des manoirs en Irlande, et pour cause.
    En 1999, elle divorce d’avec Stravos Niarcos, fils du richissime armateur Grec, après lui avoir donné trois enfants (maintenant âgés de 20, 18 et 14ans). mariée à 19 ans, son divorce lui permet d’empocher la coquette somme de ….40 millions de dollars.
    Vous comprenez donc que la pauvre Arielle Dombasle ne faisait pas le poids devant cette héritière qui, elle, ne compte pas vraiment sur le porte-monnaie du richissime Botul et elle serait probablement plus riche avec la société Guinness. Il ira loin ce BHL, malgré son âge.
    Mais finalement parler d’eux en bien ou en mal c’est les faire exister. Ces gens restent ensemble se font mousser ensemble se montrent ensemble pour faire baver la plèbe que nous sommes devant leurs voici et autres du même genre afin de s’enrichir encore plus sur notre dos... Et dire que ce C.., après avoir influencé son ami à intervenir en Libye, il recommence avec la Syrie...

    07 juin 2012

  • La fête des voisins.

     

     

    Super week-end avec une magnifique "fête des voisins" dans une rue d'un petit village franc-comtois.

    07 juin 2012

     

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