MOI - ICH
Bienvenue dans mon nouveau chez moi !
Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...
Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.
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Ce n'est donc pas...
... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.
Mais c'est...
...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.
Donc,
les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....
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La création !
- Par LESTEL Christian
- Le 30/01/2013
La création !
La création est une déformation, une sublimation positive ou négative d'un élément banal...
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Tu ne choisis pas toujours...
- Par LESTEL Christian
- Le 30/01/2013
Tu ne choisis pas toujours...
Tu ne choisis ni le moment, ni le lieux où le destin croise ta route. Le plus souvent à l’instant T, tu n’as même pas conscience de te trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Tu te trouves là parce que tu l’as bien voulu. Ou pas. Même si tu n’as pas demandé à être là, tu te sens rassuré par ce que les sachants du moment ont bien voulu te dire : “ Il n’y a pas de danger, toutes les précautions sont prises.” En tout cas, à l’époque, c’était comme ça. Aujourd’hui, après Tchernobyl, tu te poserais peut-être des questions. Mais c’est toujours plus facile de réécrire l’histoire à la lumière des connaissances scientifiques acquises depuis.
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Martin Niemöller.
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Martin Niemöller.
Texte de Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau (camp d'extermination des chrétiens, curés, bonnes soeurs, religieux. . . ). Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
Tout a fait d'actualité mérite d'être rappelé et une ou deux minutes d'attention, pour être lu.
Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés.
Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
«Peu de gens sont de vrais nazis » disait-il, « mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention.
J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire.
Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manoeuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout. Je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines. »
Aujourd'hui, des « experts » et des « têtes bien pensantes », ne cessent de nous répéter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée. C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam. Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement.
Ce sont les fanatiques qui paradent.
Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde.
Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l'Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur.
Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre.
Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable, est que la «majorité pacifique », la « majorité silencieuse » y est étrangère et se terre.
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n'était pas concernée.
L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée, de pelle ou de baïonnette.
Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour « la Paix et l'Amour » ?
Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées: les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Iraqiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop tard.
Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.
Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront à la passivité qui permettra l'expansion du problème.
Aussi, détendez-vous un peu et propagez largement ce message ! Espérons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y réfléchiront et le feront suivre.
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester. » -
La politique un éternel et malheureux recommencement...
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
La politique un éternel et malheureux recommencement...
La politique un éternel et malheureux recommencement...
A méditer, la citation de Colbert & Mazarin, qui n'a pas pris une seule ride !!!
Citation :
- Colbert: Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. j’aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…
- Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'État…, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.
- Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
- Mazarin : On en crée d'autres.
- Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.
- Mazarin : Oui, c’est impossible.
- Colbert: Alors, les riches ?
- Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres
- Colbert : Alors, comment fait-on ?
- Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! c'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c'est un réservoir inépuisable.
Extrait du "Diable Rouge" c'était il y a 4 siècles ! -
La jeunesse.
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
La jeunesse.
La jeunesse n’est pas une période de la vie.
Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l’imagination: une intensité émotive.
Une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années:
on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau: renoncer à son idéal ride l’âme..
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable: Et après?
Il défie les événements et
trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme,
Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
(Général Douglas Mac Arthur)
Oui, un général, un militaire, celui qui a signé la reddition des japonais lors de la dernière guerre mondiale. Surprenant, non ? -
Enfance…
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Enfance…
Il serait bon de penser longuement
pour trouver à en dire quelque chose
à ces longues après-midis perdues de l’enfance
qui ne revinrent jamais telles et pourquoi ?
On se rappelle encore : peut-être sous la pluie,
mais nous ne savons plus ce que cela veut dire ;
jamais plus la vie ne fut si pleine qu’alors,
de rencontres, de revoirs, d’élans et d’essor,
Car il ne nous arrivait en fait rien d’autre
que ce qui arrive à une chose où à une bête
nous vivions leur vie avec les gestes humains
et nous fûmes remplis d’images jusqu’au bord.
Et nous devînmes solitaires comme un berger
et tant chargés de grands lointains
et comme appelés de loin et effleurés ;
puis lentement comme un fil nouveau et long
nous fûmes introduits en ce collier d’images
où durer maintenant nous rend confus.
Rainer Maria Rilke, Nouveaux poèmes
Poésie Points 1882 -
Passé, quand tu nous tiens…
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Passé, quand tu nous tiens…
Le passé façonne notre vision de la vie. Il veille à la conservation de notre vie à travers nos expériences vécues. Il finit également par jeter un voile sur le présent.
Admettre le passé, c’est autoriser qu’il soit fini, terminé, jamais plus réalisable, en faire son deuil. De façon à ce qu’il ne reste que des souvenirs, rien d’autre, des images, seulement des images mémorisées. De même que dans un escalier, la marche précédente sur laquelle on s’est appuyé et que l’on vient de quitter pour s’engager sur une autre.
Oui, la première marche, la plus lointaine, était sans doute belle et excitante, présage d’une montée vers un inconnu désiré. La vie, un escalier ! Des marches qui nous ont aidé à monter plus haut… Mais maintenant ce n’est plus que le souvenir de ces premiers moments. Et il faut de tout manière, regarder devant en grimpant, sous peine de chuter…
Regarder devant pour avancer.
Tout cela n’empêche pas de regarder la beauté de l’escalier, de l’histoire vécue, des expériences acquises. Mais sans nostalgie, ce fut un plaisir de grimper sur chaque marche, et chacune n’avait que pour but de nous emmener plus haut, de nous faire découvrir autre chose. Tout ça n’avait pour objectif que d’en arriver là où nous sommes en ce moment, et de toujours savourer ce moment d’existence. -
Etats d'âme.
- Par LESTEL Christian
- Le 14/02/2012
Quand l'errance se conjugue à la mémoire, les traces se font signes et les signes s'impriment ; Quand l'invisible sourd et gronde sous les silences, les strates se divisent et libèrent la parole ; Quand le doute s'insinue et ternit la confiance, le film se déchire pour restaurer l'histoire.
.... Quand tout s'efface, tout se révèle.
Et un jour, les couches superposées sur la toile de nos vies s'échappent du cadre
pour embrasser dans un même regard le passé et le futur.Les mains sont vulnérables et accueillantes. C'est le désir de toucher et d'être touché, de bercer et de caresser. Les mains sont généreuses, elles révèlent : "nous aimons quoiqu'il arrive" .
Il arrive quelquefois que ce que l'on avait si patiemment essayé d'agencer, s'écroule
... Reste alors à chercher un nouveau chemin, trouver de nouvelles harmonies.Un combat se livre à l’intérieur de chacun de nous. En effet, il y a deux loups en nous.
Le loup noir du Mal. C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’ego…
Le loup blanc du Bien. C’est la joie, la paix, l’amour, l’espérance, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion.
Ainsi, peut-on logiquement se demander quel loup gagne ce combat ? Eh bien, la réponse est toute aussi logique : celui que l'on nourrit.