MOI - ICH

Bienvenue dans mon nouveau chez moi !

Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...

Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.

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Ce n'est donc pas...

... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.

Mais c'est...

...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.

Donc,

les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....

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  • Danse !

    danse

    Une main courbée est une attitude qui veut tout dire. Elle parle de force, d'amitié, de poings serrés. La main courbée parle d'évasion, elle supporte un esprit voyageur, galopant à travers les sphères de l'éternité géographique. La main courbée respire la grâce, palpe l'air, se supporte de sa masse, se tend doucement en même temps que la pointes des doigts. La main courbée veut dire un au revoir, elle vous salue, vous dit adieu. Si bien qu'à force d'être présente, tout le monde semble l'oublier...

    19 avril 2012

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  • Ne vous trompez pas...

    tigre

    Ne vous trompez pas entre ma personnalité et mon attitude. 
    Ma personnalité est qui je suis, tandis que mon attitude dépend de qui vous êtes...

    19 avril 2012

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  • Je suis en colère.

    grrr

    Moi, si sentimentale, en colère ? Mais pourquoi donc le serais-je ?
    A cause de la crise écologique ?
    A cause de l'égoïsme de notre époque ?
    A cause de l'individualisme ambiant ?
    A cause de l'égotisme omniprésent ?
    A cause de la petitesse de nos âmes ?
    A cause de l'étroitesse de nos regards ?
    A cause de la sècheresse de nos coeurs ?
    A cause de la couardise de nos élans ?
    A cause de l'ambition de quelques décérébrés ?
    A cause de la crise financière provoquée par le goût du lucre ?
    A cause de la crise économique amplifiée par notre peur ?
    A cause de la faim qui tenaille près d'un milliard de mes semblables ?
    Non, vraiment, je ne vois pas de raison d'être en colère sur cette planète qui tourne aussi rond que nous tournons en rond nous-mêmes depuis ces lustres clinquant notre vanité de petits êtres infimes du coeur.
    Voilà, c'est dit. Mal dit, mais dit.
    Si cela fait du bien de l'exprimer, soyez assurés que cela fait avant tout du mal à le penser. Putain, qu'ai-je donc fait de mes oeillères et de mes boules Quiès ?

    15 avril 2012

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  • Le bruit.

    le bruit

    Deux ingrédients sont nécessaires, mais non suffisants, pour une grande vie : le courage et l'imagination. Il n'est pas si curieux que ces termes soient les mêmes en anglais...
    Je suis également frappé, par un autre thème, de constater combien notre époque est marquée par le bruit. Nos existences sont étouffées de bruits. Le plus souvent discordants, dissonants, distrayants ou dissipants. Ces bruits nous éloignent de nous. Ils revêtent des noms comme : publicité, télévision, mauvaise communication, mauvaise musique et tant d'autres. Le bruit est cette écume qui arrive parée d'une pseudo signifiance, mais qui ne fait que nous berner pour nous conduire dans le pré carré bien clôturé de la société normée.
    C'est précisément là que le courage et l'imagination sont nécessaires. Savoir imaginer qui nous sommes et avoir le courage d'être qui nous sommes.
    Comment pourrait-on se défiler face à ce beau défi ?

    13 avril 2012

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  • Moraliser le capitalisme et redorer le blason de la France.

    etat de la france

    J'ai bien conscience que prétendre moraliser le capitalisme et redorer le blason de notre Pays est aussi prétentieux que de vouloir supprimer le dopage dans le sport. Et je sais également que toutes les belles résolutions et les envolées lyriques de nos candidats viendront se fracasser sur les rochers acérés des intérêts particuliers. Mais je rêve toujours d'être surpris et conquis autant que faire se peut par un véritable "homme" ou "femme" (je ne suis pas misogyne) "providentiel (le)" qui replacerait la France à sa place. Cet "homme" ou cette "femme" ne fera probablement pas le printemps "français" que j'attends, mais peut-être que sur un malentendu, une étincelle viendrait enflammer les esprits et les énergies. Nul doute qu'il y aura bientôt de belles photos, de magnifiques discours, d'inoubliables résolutions et d'improbables lendemains... Et pour moi, une infinie tristesse de voir mon Pays s'enfoncer inexorablement dans le marasme.

    13 avril 2012

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  • Deux expériences.

    moderne

    Deux expériences projettent leur ombre sur mon existence : la première est la constatation que le monde est inexplicablement mystérieux et plein de souffrance; la seconde, le fait que je suis né à une époque de déclin spirituel de l'humanité.
    Mon existence a trouvé sa base et son orientation à partir du moment où j'ai reconnu le principe du respect de la vie, qui implique l'affirmation éthique du monde.
    C'est ainsi que j'ai pris position et que je voudrais travailler à rendre les hommes plus profonds et meilleurs, en les amenant à penser sur eux-mêmes. Je suis en désaccord avec l'esprit de ce temps, parce qu'il est plein de mépris pour la pensée.
    On a pu douter que la pensée fût jamais capable de répondre aux questions sur l'univers et sur notre relation avec lui, de sorte que nous puissions donner un sens et un contenu à notre existence.
    Dans le mépris actuel de la pensée entre aussi de la méfiance. Les collectivités organisées, politiques, sociales et religieuses de notre temps s'efforcent d'amener l'individu à ne pas forger lui-même ses convictions, mais à s'assimiler seulement celles qu'elles tiennent toutes prêtes pour lui.
    L'homme qui pense par lui-même, et qui en même temps est libre sur le plan spirituel, leur est un être incommode et mystérieux. Il n'offre pas la garantie qu'il se fondra à leur gré dans l'organisation.
    Tous les groupements constitués recherchent aujourd'hui leur force moins dans la valeur spirituelle des idées qu'ils représentent et des hommes qui leur appartiennent, que dans leur complète et exclusive unité. C'est de cette unité qu'ils croient tenir leur plus grande puissance offensive et défensive.
    C'est pourquoi l'esprit de notre temps ne déplore pas que la pensée ne semble pas à la hauteur de sa tâche, mais s'en réjouit au contraire. Il ne tient pas compte de ce qu'en dépit de son imperfection elle a déjà accompli. Il ne veut pas reconnaître, - contre toute évidence, - que le progrès spirituel a été jusqu'ici l'oeuvre de la pensée. Il ne veut pas davantage envisager que la pensée accomplira peut-être dans l'avenir ce qu'elle n'a pu réaliser jusqu'ici. L'esprit de notre temps néglige ces considérations. Ce qui lui importe, c'est de discréditer de toutes les façons possibles la pensée individuelle.
    Sa vie durant, l'homme d'aujourd'hui est donc exposé à des influences qui cherchent à lui ôter toute confiance en sa propre pensée. La suggestion de dépendance spirituelle à laquelle il doit se soumettre se manifeste dans tout ce qu'il entend dire ou lit. Il la trouve chez les gens qu'il rencontre, dans les partis et les associations qui l'ont annexé. Des manières les plus diverses, on fait pression sur lui, afin qu'il reçoive les vérités, dont il a besoin pour vivre, des associations qui ont des droits sur lui. L'esprit de notre temps ne laisse pas l'individu faire un retour sur lui-même. Sans cesse on s'efforce de lui imposer des convictions, comme dans les grandes villes on fait flamboyer les enseignes lumineuses d'une compagnie assez riche pour s'installer solidement et pour nous enjoindre à chaque pas de donner la préférence à tel cirage ou à tel potage en poudre.
    L'esprit de notre temps contraint donc l'homme à douter de sa propre pensée, afin de l'amener à recevoir ses vérités du dehors. Or l'homme ne peut pas opposer la résistance nécessaire à ces influences continuelles parce qu'il est lui-même un être surmené , incapable de rassembler ses idées et de méditer. En outre l'absence de liberté matérielle, qui est sa condition, agit sur lui de telle sorte qu'à la fin il ne se croit même plus justifié à revendiquer des idées personnelles. Sa confiance en soi est écrasée aussi par le prodigieux développement de la connaissance. Il n'est plus capable de comprendre et d'assimiler les nouvelles découvertes. Force lui est de les accepter comme quelque chose d'incompris. Cette attitude à l'égard de la vérité scientifique le porte à admettre que le résultat de la pensée ne peut lui suffire.
    C'est ainsi que les circonstances de la vie actuelle font de leur mieux pour livre l'homme à l'esprit du temps.
    La semence du scepticisme a levé. En réalité, l'homme moderne n'a plus aucune confiance en lui. Sous une attitude pleine d'assurance, il cache une inquiétude spirituelle. En dépit de sa capacité technique et de son pouvoir matériel, c'est un homme qui s'étiole parce qu'il ne fait pas usage de sa faculté de penser. Il restera toujours inexplicable que notre génération, qui s'est montrée si grande par ses découvertes et ses réalisations, ait pu tomber si bas dans le domaine spirituel.

    Bas les masques !

    L'auteur de ces lignes n'est pas moi 2012, mais l'Albert Schweitzer de 1931 ! Cet extrait, dont la pertinence actuelle m'a frappé, est tiré de son livre : "Ma Vie et Ma Pensée".

    A méditer...

    12 avril 2012

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  • Un roman.

    livres

    Il est juste question d'évoquer furtivement ce roman qui reste tapi en moi. Tant pis pour mon égo et tant mieux pour mes futurs lecteurs, si tant est qu'il y en ait un jour. C'est que la gestation d'un tel projet ne me semble pas répondre à une méthodologie imparable. Non. Loin de là. Tout dépend en fait du niveau d'exigence que l'on s'est assigné. C'est un choix éminemment personnel.
    J'ai choisi de positionner le curseur assez haut par rapport à mon niveau d'écriture actuel. Je ne suis donc pas prêt à me lancer éperdument dans une écriture qui serait forcément décevante et frustrante. Je prends donc mes lacunes en patience et essaye de les combler par la lecture et l'écriture "privée" de petites histoires en guise d'entraînement.
    J'ai le sentiment qu'un grand roman est la rencontre entre une histoire et un style. Si l'un des deux ingrédients est d'une qualité quelconque, l'autre aura beau être exceptionnel, l'ensemble sera décevant. Je suis également convaincu qu'il existe une grande richesse de styles. A l'auteur d'oser s'aventurer sur un chemin personnel, quitte à devoir débroussailler et suer sang et eau dans une quête mystérieuse mais ô combien structurante.
    Alors oui, j'y crois. Mais je suis lucide, précisément parce que je suis ambitieux. L'histoire existe dans ses grandes lignes mais elle a encore besoin de se préciser et d'évoluer dans mon subconscient. Je laisse maturer. Je laisse mariner.
    Il me faut travailler la technique et opérer des choix de style. Cette phase est, pour moi, la plus difficile et la plus ingrate. Mais elle est incontournable.
    Le temps reste, avec la passion, mon meilleur allié.

    11 avril 2012

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